Premier League | Manchester City étrille Everton (0-3) et reprend 4 points d'avance sur Arsenal

Encore une victoire totale pour Manchester City. À trois jours de la réception du Real Madrid pour la demi-finale de Ligue des champions (1-1 à l’aller), les hommes de Pep Guardiola ont fait le boulot sur la pelouse d’Everton (0-3), dimanche. Patients, puis appliqués, ils ont pu compter sur un nouveau match de patron d’Ilkay Gündogan, auteur de deux buts sublimes et d’une passe, pour signer un onzième succès de rang en Premier League. Les Citizens reprennent quatre points d’avance sur Arsenal au classement, avec le même nombre de matches joués.

Les plus fins observateurs de Premier League se demandaient, fort logiquement, si Everton était en mesure de jouer les trouble-fête dans la rivalité entre Manchester City et Arsenal pour le titre. Ils ont dû être déçus en voyant la prestation des Toffees, qui n’ont su maintenir l’illusion qu’une grosse demi-heure. Le temps pour les Citizens de se mettre en route et d’user, comme d’habitude, leurs adversaires. Depuis plusieurs semaines, il y a un homme qui s’occupe de tout pour Manchester : Ilkay Gündogan. Déjà auteur d’un doublé face à Leeds il y a une semaine, le milieu de terrain a remis ça, en y ajoutant le sens du spectacle.

Sur un centre de Riyah Mahrez, Gündogan a gratifié l’audience d’un enchaînement digne des plus grands. Dos au but, il a contrôlé le ballon de la cuisse avant de se fendre d’une remise acrobatique sublime (0-1, 37e). Dans la foulée, il s’est mué en passeur décisif pour servir Erling Haaland sur un plateau. Le Norvégien est monté très haut pour reprendre le centre de la tête, profitant au passage d’une erreur de main de Jordan Pickford pour marquer un 36e but en Premier League (0-2, 39e). En deux minutes, Manchester City a mis Everton K.O. sans qu’on puisse contester quoi que ce soit.

Au retour des vestiaires, Gündogan a une nouvelle fois éclaboussé la rencontre de son talent, avec une caresse du pied droit sur un coup franc près de la surface (0-3, 51e). Les Toffees, trop brouillons dans l’animation offensive pour rivaliser, ont dû trouver le temps long par la suite, même si James Tarkowski a touché la barre à la réception d'un corner (66e). Tout en contrôle, Manchester City n’avait plus qu’à passer en mode gestion, et Pep Guardiola a pu faire souffler ses cadres en vue du choc face au Real Madrid, programmé pour mercredi. Le plein de confiance est fait et, en l’état, on ne voit pas ce qui pourrait empêcher les Citizens d’être à nouveau les rois d’Angleterre. En attendant l’Europe ?