Biélorussie - France (0-0) - Les notes des Bleus : Sinusoïdal Griezmann, infranchissable Koscielny

J'ai aimé : Des relances propres, des prises de balle sûres.

Je n'ai pas aimé : RAS….

En bref : On appelle ça du chômage technique.

J'ai aimé : Sa disponibilité. Il n'a pas été aidé par les dézonages de Sissoko mais a globalement tenu son couloir se permettant de jouer quasiment ailier en seconde période.

Je n'ai pas aimé : Il a mal débuté son match face au pressing haut des Biélorusses. Souvent en retard sur son défenseur, il n'a pas dégagé une immense sérénité derrière. Ses centres, très approximatifs, n'ont jamais trouvé preneurs.

En bref : S'il avait un peu plus levé la tête sur ses centres…

J'ai aimé : Très solide comme souvent. Il a ponctué sa prestation solide d'une superbe ouverture pour Giroud avant la pause et d'une frappe de 40 mètres dangereuse en seconde période. Ce qui ne gâche rien à l'ensemble.

Je n'ai pas aimé : Un peu trop lâche dans son marquage lors de la première demi-heure. Rien de bien méchant.

En bref : Un match tranquille, à sa main. Comme il les aime.

J'ai aimé : Encore une fois, un match impeccable pour le roc des Bleus. Les Biélorusses n'ont pas fait peser un danger insoutenable sur le but de Mandanda, certes. Mais Koscielny a tué dans l'œuf un bon paquet de tentatives par son placement intelligent et ses duels incisifs. Un sans-faute derrière et quelques dépassements de fonction bien sentis.

Je n'ai pas aimé : RAS.

En bref : Une valeur sûre, un incontournable. Appelez cela comme vous voulez.

J'ai aimé : Quand il déboule dans le camp adverse, il se passe toujours quelque chose et sa relation avec Martial est pleine de promesses. Sa déviation subtile sur le coup franc de Payet rappelle à quel point il reste un poison dans la surface adverse.

Je n'ai pas aimé : Sa passe en retrait mal assurée pour Mandanda a fait passer un rare frisson dans le camp tricolore. Parfois dépassé dans ses tâchés défensives, il a baissé d'influence après la sortie de Martial et a disparu en seconde période.

En bref : Il n'a pas encore cadenassé sa place dans le couloir gauche.

J'ai aimé : Sa montée en puissance. Sa courbe de performance a épousé celle de l'équipe de France et si les Bleus ont mieux respiré après les 20 premières minutes, c'est parce que Kanté a vite repris les clés du milieu.

Je n'ai pas aimé : Il a d'abord souffert face au pressing haut de la Biélorussie et a étonnement perdu quelques munitions.

En bref : Toujours bien placé. Précieux. Du Kanté dans le texte.

J'ai aimé : Il a beaucoup tenté avant la pause et son rayonnement a paradoxalement décliné quand les Bleus se sont montrés plus menaçants. Ce qui n'est pas franchement bon signe. Jamais aussi dangereux que lorsqu'il joue en première intention mais cela reste trop rare.

Je n'ai pas aimé : Si la France a manqué de rythme, c'est en partie de sa faute. Il n'a pas su trouver les décalages et a eu du mal à faire avancer le bloc. Ah s'il s'était jeté sur le renvoi de Gorbunov après la déviation de Kurzawa…

En bref : Il a manqué de simplicité.

J'ai aimé : Toujours précieux pour étouffer l'adversaire. Mais, en phase offensive, il s'est cherché. Son centre pour Griezmann (68e) rappelle à quel point sa puissance est un atout formidable pour faire sauter les verrous.

Je n'ai pas aimé : Un début de match timide. Sissoko a mis un peu de temps a retrouvé ses sensations. Il aurait dû s'attacher à conserver plus souvent son aile droite. C'est à ce poste qu'il s'est montré dangereux.

En bref : Trop timide. On le préfère quand il a la bave aux lèvres. Comme en juin et juillet.

Remplacé par Ousmane Dembélé (69e).

J'ai aimé : Sa fabuleuse talonnade pour Giroud (53e) a lancé son match autour de l'heure de jeu. S'en sont suivis un coup franc presque parfait (58e) et surtout un duel perdu face à Gorbunov (68e).

Je n'ai pas aimé : Une première période très approximative où il n'a jamais su trouver Olivier Giroud. Ses courses, souvent dans le vide, ont témoigné de son impuissance.

En bref : Sur courant alternatif.

J'ai aimé : Le Bleu le plus remuant avant la pause. Il a trouvé des espaces là où il n'y en avait pas grâce à ses démarrages et ses cuisses de feu. Face à une défense basse et regroupée, il a ouvert des brèches. C'est lui qui a mis ses coéquipiers dans le sens de la marche.

Je n'ai pas aimé : Il lui a parfois manqué un brin de lucidité pour terminer ses actions. Absent des débats lors des dix minutes jouées en seconde période.

En bref : Il a retrouvé de la confiance, il lui manque le dernier coup de rein.

Remplacé par Dimitri Payet (57e)

J'ai aimé : Son réveil après l'heure de jeu. Griezmann l'a remis dans le sens de la marche et il s'en est fallu de quelques centimètres pour qu'il n'offre pas les trois points sur une tête sur la transversale (58e). Il est à la conclusion ou à l'origine des occasions les plus franches.

Je n'ai pas aimé : Une première période ratée dans les grandes largeurs avec quelques remises mal ajustées, ce qui n'est jamais bon signe le concernant. Politevich a longtemps pris le dessus sur lui.

En bref : Pris dans les duels, il perd de son rayonnement. Sans efficacité, son bilan est moins flatteur.

Sorti par Kevin Gameiro (83e).