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Bleus - Latéraux, Pogba, doublures en attaque : Deschamps n'est pas beaucoup plus avancé

Martin Mosnier

Mis à jour 07/09/2016 à 16:46 GMT+2

QUALIFICATIONS MONDIAL 2018 – Les deux matches en Italie (1-3) et en Biélorussie (0-0) ont mis en lumière quelques problèmes récurrents chez les Bleus : la fiabilité des latéraux, l'influence de Paul Pogba ou encore le manque de tranchant des seconds rôles en attaque.

Didier Deschamps lors de Biélorussie-France

Crédit: AFP

C'est un double rendez-vous qui laisse un goût d'inachevé. Côté pile, une victoire de prestige en Italie (1-3) mais pour du beurre. Côté face, un nul fâcheux en Biélorussie (0-0) et deux points égarés dans la course à la Coupe du monde 2018. Si Raphaël Varane a retrouvé avec aplomb la défense centrale, si N'Golo Kanté a confirmé que les Bleus pouvaient difficilement se passer de lui ou si Laurent Koscileny a continué d'imposer son autorité, l'équipe de France n'a pas trouvé la solution à tous ses problèmes.

Encore un chantier sur les côtés

C'est le plus gros point d'interrogation du onze de Didier Deschamps. Parce qu'il nécessite un renouvellement de génération, parce qu'aucune individualité ne se détache et parce que le réservoir est beaucoup moins fourni que dans certains secteurs. A Bari et à Borisov, ce sont Djibril Sidibé et Layvin Kurzawa qui ont enfilé le costume de titulaire sur les ailes de la défense. Le premier a traversé ses deux premières capes sans éclat particulier entre centres imprécis et discipline défensive perfectible. Bacary Sagna, absent pour blessure, peut dormir sur ses deux oreilles.
Layvin Kurzawa, lui, a brillé offensivement. Chaque fois qu'il franchit la ligne médiane balle au pied, il se passe quelque chose. Derrière en revanche, il laisse quelques boulevards. Voilà pourquoi il n'a pas encore semé la concurrence. Lucas Digne et Benoît Trémoulinas ont toujours une carte à jouer. A ce poste, plus qu'à n'importe quel autre, les performances en club seront déterminantes. Et si personne ne convainc tout à fait Didier Deschamps, il ne faudra pas exclure un retour aux affaires de "Tonton Pat".
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Layvin Kurzawa contre l'Italie

Crédit: Panoramic

Quel rôle pour Pogba ?

C'est l'éternel point d'interrogation. Un mystère que cette rentrée internationale n'a pas dissipé. Convaincant face à l'Italie avec deux passes décisives, le Mancunien a déçu à Borisov. Dans une rencontre cadenassée, c'est de lui qu'aurait dû surgir la lumière. Une ouverture, une frappe, un dribble ou tout autre éclair capable de débloquer une situation. Mais rien de tout ça. Comme souvent en Bleu, Pogba a délivré une prestation fade et sans relief.
Depuis plusieurs mois, Didier Deschamps l'a trimballé à tous les postes : relayeur à droite ou à gauche et même en meneur. Sans jamais trouver la bonne formule. A Borisov, le sélectionneur l'a mis dans les meilleures conditions possibles : à un poste de relayeur gauche dans lequel il brille en club. Après 40 sélections, l'excuse de la jeunesse ne tient plus. Celui qui est devenu cet été le joueur le plus cher de l'histoire doit prendre la dimension que son talent exige.
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Paul Pogba (France) contre la Biélorussie

Crédit: AFP

Un banc inefficace

Bonne nouvelle : Anthony Martial va mieux en Bleu. Merci pour lui. Après un Euro raté, il a débloqué son compteur en sélection et, même si sa prestation fut un peu moins convaincante en Biélorussie, le Mancunien a retrouvé le sourire. Derrière le trio de titulaires (Martial, Griezmann, Giroud), aucune tête ne dépasse en l'absence de Kingsley Coman, blessé. Dimitri Payet retrouvera son niveau en même temps que ses jambes quand les matches s'enchaineront.
Derrière eux, difficile d'établir une hiérarchie. Ousmane Dembélé s'est montré très tendre et Kevin Gameiro n'a pas convaincu. Quant à André-Pierre Gignac, il a curieusement glissé dans la hiérarchie des attaquants. Le grand gagnant de ce rassemblement s'appelle donc Alexandre Lacazette. Sans avoir foulé la pelouse, l'attaquant de l'OL, blessé et donc absent, apparaît désormais comme le recours numéro 1 derrière Olivier Giroud. S'il continue de planer sur la Ligue 1, il n'aura pas de concurrent crédible pour les deux matches d'octobre face à la Bulgarie et aux Pays-Bas.
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Ousmane Dembélé en équipe de France

Crédit: Panoramic

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