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Qualifications Euro 2016 : Une première pour Gibraltar, l'Angleterre donne les clès aux jeunes

Loïc Tanzi

Mis à jour 07/09/2014 à 02:42 GMT+2

A partir de dimanche, 53 pays vont se disputer les 23 tickets pour l'Euro 2016. Tour d'horizon groupe par groupe sur les forces en présence.

Wayne Rooney (Angleterre)

Crédit: Panoramic

Groupe D : David face à Goliath

L’épouvantail : Champion du monde, l’Allemagne ne compte pas s’arrêter là. A l’image de l’hégémonie espagnole, les Allemands veulent, à leur tour, dominer l’Europe. "J’ai senti que le succès à Rio avait donné faim de victoires à mon équipe, a confirmé Joachim Löw en conférence de presse. Ils ont tous envie de revivre ces moments, dès 2016." Après les retraites de Philipp Lahm, Per Mertesacker et Miroslav Klose, les retours de Marco Reus et Mario Gomez, blessés pour la Coupe du monde sont très attendus. Au pays, personne ne s’imagine une phase qualificative douloureuse, surtout dans un tel groupe.
La stat : Le 24 mai 2013, Gibraltar est officiellement devenue la 54e association membre de l’UEFA. Le petit état rattaché à la Grande Bretagne et situé au sud de l’Espagne attendait le feu vert depuis 2007. En revanche, Gibraltar n’est pas encore membre de la FIFA et ne peut donc pas prétendre à participer aux qualifications pour la Coupe du monde 2018.
Gardez un œil sur … la Pologne : Après avoir réalisé un Euro 2012 loin des attentes à domicile et manqué la qualification pour la Coupe du monde, la Pologne veut repartir sur de nouvelles bases. Son sélectionneur Adam Nawałki a été clair, il ne veut rien d’autre que la présence du pays en France pour 2016. Arrivé en 2013, l’ancien entraîneur du Wisla Cracovie doit cependant faire face à des problèmes majeurs. Certains joueurs ne sont plus titulaires dans leur club comme Artur Boruc (Southampton) ou Arkadiusz Milik (Ajax Amsterdam). En revanche, il pourra toujours compter sur la star locale et capitaine de la sélection, Robert Lewandowski. "C’est lui qui doit donner le ton de l’équipe" a même lancé Adam Nawałki.

Groupe E : Le groupe de la rédemption

L’épouvantail : L’Angleterre est le plus gros nom de ce groupe. Mais après une nouvelle phase finale décevante au Mondial, Roy Hodgson et son équipe doivent s’atteler à se refaire une image, vu le peu de considération pour l’équipe nationale outre-manche. Wayne Rooney, devenu capitaine, veut que la sélection nationale devienne un lieu où chacun montre l’exemple. Après les départs à la retraite de monument comme Franck Lampard ou Steven Gerrard, c’est aux jeunes joueurs de faire leur preuve et de monter en puissance dans ces qualifications. Oxlade-Chamberlain, Jack Wilshere, Jordan Henderson et Raheem Sterling constituent les plus belles promesses des Trois Lions.
La stat : Saint-Marin qui a disputé sa première phase qualificative en 1990 n’a toujours pas marqué le moindre point en 56 matches. L’Etat enclavé à l’intérieur de l’Italie n’a inscrit que 6 buts pour 253 encaissés.
Gardez un œil sur … la Suisse : Attendue par tous comme un outsider lors de la Coupe du monde, l’équipe d’Ottmar Hitzfeld n’a pas été des plus flamboyantes, encaissant notamment un 5-1 contre la France. Malgré un match solide contre l’Argentine en huitième de finale, les performances des Suisses vont être scrutées durant la phase qualificative avec Vladimir Petkovic comme nouveau sélectionneur. Surtout que les Helvétiques débutent par la réception de l’Angleterre et un déplacement en Slovénie.
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Vladimir Petkovic

Crédit: AFP

Groupe F : Le plus homogène

L’épouvantail : Même si la Grèce a atteint pour la première fois de son histoire, les huitièmes de finale d’une Coupe du monde au Brésil, ses résultats restent toujours autant imprévisibles. L’arrivée de Claudio Ranieri risque d’apporter encore un plus de rigueur tactique à une équipe dont le jeu consiste le plus souvent à attendre son adversaire pour mieux le contrer. Le premier choix du "Mister" a été de nommer Dimitris Salpingidis comme capitaine. Dans un deuxième temps, l’ancien entraîneur de l’AS Monaco a annoncé vouloir "un renouvellement progressif de l’effectif" pour tenter de partir sur un nouveau projet qui doit emmener la Grèce vers "de nouveaux succès."
La Stat : 42 ans que la Hongrie n’a pas connu un championnat d’Europe. Qu’il est loin le temps des Puskás, Bozsik ou Kocsis, un temps où la Hongrie était capable de se battre avec les meilleures nations mondiales. La sélection d’Attila Pinter ne se compose aujourd’hui que de joueurs ayant du mal à évoluer dans les premières divisions des plus gros championnats européens. Dans ce contexte, il est difficile d’espérer de grands résultats.
Gardez un œil sur … l’Irlande du Nord : Le pays de George Best n’a certainement pas encore les moyens pour prétendre à se qualifier pour leur première phase finale. Cependant les Nord-Irlandais sont des habitués à des victoires inattendues. Il est cependant à noter que cela fait plus d’un an que la sélection de Michael O’Neil n’a pas remporté la moindre rencontre.
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Steven Davis sous le maillot de l'Irlande du Nord - 2013

Crédit: Panoramic

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