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Les notes des Bleus : Le calvaire de Ben Yedder

Martin Mosnier

Mis à jour 15/10/2019 à 02:09 GMT+2

QUALIFICATIONS EURO 2020 – Didier Deschamps a tenté le pari Wissam Ben Yedder au Stade de France face à la Turquie (1-1). Pari perdu. Le Monégasque s’est noyé lundi soir et a pâti de la comparaison avec un Olivier Giroud buteur dès son entrée en jeu. Derrière, Benjamin Pavard et Raphaël Varane ont souffert.

Wissam Ben Yedder contre la Turquie.

Crédit: Getty Images

Steve Mandanda : 5

Une belle anticipation (39e) sur sa seule intervention avant la pause. Abandonné par sa défense sur l’égalisation turque, il ne peut pas grand-chose si ce n’est couvrir un peu mieux son premier poteau.
En bref… Un match frustrant.

Benjamin Pavard : 4

Mangé dans l’engagement sur l’une de ses premières interventions, il n’a jamais vraiment été dans le ton. Sur la retenue, il aurait dû dévorer son couloir avec Moussa Sissoko comme garde du corps. Trop timide, il a souffert de la comparaison avec Hernandez. Et il couvre Ayhan sur l’égalisation…
  • En bref… Une erreur qui coûte deux points.

Raphaël Varane : 4

Il oublie Ayhan dans son dos sur l’égalisation turque. Déjà absent sur la première grosse occasion adverse (56e), Varane a connu des trous d’airs franchement enquiquinants ce lundi. Des sautes de concentration qui ternissent une rencontre plutôt convaincante. Il sauve la nation en toute fin de match après un beau raté de son compère de l’axe (90e+3).
  • En bref… Le capitaine a lâché la barre.
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Raphaël Varane contre la Turquie, au Stade de France.

Crédit: Getty Images

Clément Lenglet : 6

Jamais pris à défaut, il a su garder son sang-froid lors des rares temps forts turcs à l’image de cette intervention impeccable face à Yilmaz (10e). Solide sur ses cannes, tranquille dans les airs, il a dégagé beaucoup de sérénité face à un Yilmaz pourtant remuant. A noter tout de même une grosse sueur froide sur une sortie de balle ratée en toute fin de rencontre.
  • En bref… Encore une sortie réussie.

Lucas Hernandez : 7

Il adore ce genre d’opposition où tout se décide sur l’engagement. Hernandez est une référence en la matière. Le danger est systématiquement venu de ses débordements en première période et il a initié les mouvements les plus intéressants en apportant le surnombre ou en trouvant Coman ou Griezmann. Pris dans son dos en début de seconde et poussé à la faute (50e), il n’a jamais baissé la tête à l’image de sa percée autoritaire (56e). Du cœur à l’ouvrage et de la suite dans les idées.
  • En bref… Quel volume !
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Lucas Hernandez avec l'équipe de France.

Crédit: Getty Images

Blaise Matuidi : 5

Il n’a pas eu son volume habituel. Emprunté dans la projection vers l’avant, il a su mettre le pied à des moments chauds. Mais on attend un peu plus de lui surtout en l’absence de Paul Pogba et N’Golo Kanté.
  • En bref… Trop effacé.
Remplacé par Thomas Lemar (76e).

Corentin Tolisso : 5

Important pour casser les lignes de passes turques en début de match, précieux dans l’impact et dans l’orientation (ouverture pour Hernandez, 30e), il a longtemps tenu la baraque au milieu de terrain avant de perdre de l’influence. On aimerait le voir percuter davantage, on l’en sait capable. On l’a vu un peu trop ronronner lors de ce rassemblement et manquer de tranchant.
  • En bref… Les consignes de Deschamps le brident peut-être mais les Bleus doivent s’appuyer davantage sur son volume de jeu.
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Corentin Tolisso

Crédit: Getty Images

Moussa Sissoko : 4

Il n’est pas un ailier, ça se saurait. Et sans grande surprise, il a souffert sitôt qu’il s’est retrouvé à manger la craie sur son aile droite. Sa relation avec Pavard fut inexistante et le côté droit a longtemps semblé sinistré ce lundi soir. Plus percutant dans le cœur du jeu mais trop brouillon dans ses relances et sur ses trop grosses occasions en début de match (16e, 23e).
  • En bref… On l’aime dans l’axe, moins sur l’aile.

Kingsley Coman : 6

Il a d’abord tardé à prendre les bonnes décisions. Mais sitôt le bolide lancé, il est bien difficile à arrêter. Son entente avec Hernandez a fait des étincelles et ses courses ont ouvert des boulevards. Il lui a manqué le geste juste pour faire basculer la rencontre.
  • En bref… Difficile de s’en passer désormais.
Remplacé par Ikoné (80e) qui aurait pu faire basculer la rencontre sur un enchainement bien senti (85e).

Antoine Griezmann : 5

Son entente avec Hernandez et Coman a fait peser une menace constance avant la pause avec des enchainements délicieux. Mais hormis sa nouvelle passe décisive pour Giroud sur corner, il a perdu le fil de son match dans la dernière demi-heure avec beaucoup de mauvais choix et c’est un de tacles trop appuyés qui amène le coup franc fatal des Turcs.
  • En bref… Pas du grand Grizou.
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Antoine Griezmann face à la Turquie

Crédit: Getty Images

Wissam Ben Yedder : 3

Soirée très difficile pour Ben Yedder. Préféré à Giroud, le Monégasque, englué dans la défense turque, n’a jamais existé. Transparent avant la pause hormis sur un relais bien senti avec Griezmann (38e), WBY s’est montré plus disponible en seconde période. Mais il a tué dans l’œuf trois situations de contres soit en servant dans le mauvais tempo Coman (57e, 63e), soit en ratant son contrôle (67e).
  • En bref… Un calvaire.
Remplacé par Olivier Giroud (71e) qui apporté de la présence dans la surface et… le seul but tricolore du match. Comme souvent en Bleu, la lumière est venue du grand gaillard de Chelsea. Et si beaucoup contestaient sa présence en sélection, il a répondu avec force : Giroud est toujours indispensable en équipe de France.
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