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Avant Gibraltar - France | Didier Deschamps et les tracas de juin : "Ce n'est jamais une période idéale, c'est factuel"

Julien Pereira

Mis à jour 09/06/2023 à 15:49 GMT+2

Sur le papier, les confrontations de l'équipe de France face à Gibraltar et la Grèce, dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2024, ressemblent à une formalité. Dans les faits, ce pourrait être très différent. Sous Didier Deschamps, les Bleus ont toujours rencontré des difficultés à cette période de l'année, hors compétitions internationales. Le sélectionneur cherche encore la parade.

Didier Deschamps, le sélectionneur des Bleus, en conférence de presse

Crédit: Getty Images

Il ne l'a jamais dit de manière nette et précise mais on peut déduire assez aisément que juin n'est pas le mois préféré de Didier Deschamps. Surtout lors des années impaires. En un peu plus d'une décennie à la tête de l'équipe de France, le technicien a toujours rencontré d'importantes difficultés à mobiliser son groupe, hors grandes compétitions internationales.
L'année dernière, un peu particulière puisque la Coupe du monde s'est disputée en hiver, n'a pas vraiment fait exception. Les Bleus avaient disputé quatre matches de Ligue des Nations, dont ils étaient tenants du titre, pour... deux nuls et deux revers inquiétants à Saint-Denis (face au Danemark et la Croatie) qui avaient semé quelques doutes. Sur ses onze années de mandat, DD a vécu 34% de ses 23 défaites au mois de juin.
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Les causes, il les connaît : "À cette période-là, quand il y a une compétition, il y a un objectif bien précis, a souligné le sélectionneur des Bleus en conférence de presse ce vendredi. Je ne vais pas plaindre les joueurs mais on est à une période où ils sortent de saisons surchargées. Aujourd'hui, ceux qui ne sont pas internationaux ou qui n'ont pas été appelés sont en vacances."
Il faut le dire, l'expliquer, le redire...
Même pour un entraîneur aussi expérimenté que lui, difficile de conserver l'entièreté de son groupe mobilisé au bout d'un exercice dense. Celui-ci le fut encore plus que d'habitude, puisque entrecoupé d'une Coupe du monde. Les corps sont fatigués. Les têtes un peu ailleurs. Alors il faut insister. "Il y a six points à aller chercher en plus..., a martelé Deschamps. [...] Il faut le dire, l'expliquer, le redire. C'est mon rôle et celui de mon staff. Faire en sorte que ça se passe du mieux possible. Ce n'est jamais une période idéale, c'est factuel."
Cette fois, l'enjeu est de ne pas tout gâcher. En mars, les Bleus ont parfaitement lancé leur campagne de qualification pour l'Euro 2024 avec deux succès convaincants face aux Pays-Bas (4-0) et en Irlande (0-1). Laisser des points en route contre Gibraltar au Portugal (16 juin) et devant la Grèce (19 juin) serait malvenu. Mais avec des championnats arrêtés depuis une (France, Italie, Liga ou deux semaines (Angleterre, Allemagne), il va falloir remettre de l'huile dans les rouages. D'autant qu'aucun Bleu n'est concerné par la finale de Ligue des champions, ce samedi.
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"J'ai fait en sorte d'avancer un petit peu le rassemblement [...] pour avoir tout le groupe et faire une première partie de stage - jusqu'à dimanche - afin de faire un travail athlétique et avoir certaines données supplémentaires, a expliqué le sélectionneur. Les joueurs, même s'ils étaient en décompression, savaient très bien qu'ils étaient susceptibles d'avoir ces deux matches. Il y a une bascule à faire sur le plan psychologique." Sans cela, ce mois de juin d'une année impaire ressemblera aux précédents.
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