Mené 2-0, Naples s'impose 3-2 face à l'AC Milan

Mené 2 à 0 par une équipe milanaise très opportuniste et réaliste, le Naples de Carlo Ancelotti a trouvé le moyen de renverser la vapeur en seconde période pour signer une deuxième victoire de rang en Serie A. Un doublé de Piotr Zielinski et une troisième réalisation signée Dries Mertens ont permis aux Napolitains d’éviter une sérieuse déroute au stade San Paolo face à des Rossoneri qui auront forcément quelques motifs de regrets pour leur premier match de la saison. Le Napoli rejoint la Juve en tête du classement.

Il ne faudrait pas que cela devienne une habitude. Mais, comme lors de la précédente rencontre, face à la Lazio, les Napolitains ont couru après le score et fini par l’emporter. Cette fois, c’était à domicile, dans un stade très hostile à Gonzalo Higuain, ancien de la maison passé à l’ennemi. L’Argentin, qui a beaucoup couru samedi soir, n’a pas ouvert son compteur en Serie A avec le maillot des Rossoneri sur le dos malgré plusieurs tentatives désespérées au moment où son équipe fut menée au tableau d'affichage.

Car le Milan était bel et bien devant à la pause après l’ouverture du score signée Giacomo Bonaventura alors que le Napoli, après une entame manquée, mettait peu à peu le pied sur le ballon (0-1, 15e). Les Rossoneri ont même inscrit le but du break dès la reprise grâce à Davide Calabria (0-2, 49e). Assommés par la réussite adverse, pas aidés par leurs attaques décousues, les Napolitains ont eu le mérite de ne rien lâcher. Ils peuvent en outre remercier Zielinski, auteur d’un doublé synonyme d’égalisation. Bien servi par José Callejon, il a d’abord puni le premier errement défensif adverse (1-2, 53e) avant de se fendre d’une volée du droit après un corner mal tiré repoussé par Tiémoué Bakayoko (2-2, 67e).

À deux partout, Naples n’était pas encore rassasié devant son public bouillant, qui plus est face à des Milanais ayant commencé à sérieusement reculer, sans doute fatigués de leurs efforts. Au terme d’une action collective de toute beauté — un jeu en triangle avec Amadou Diawara et Allan à la passe —, Mertens, remplaçant au coup d’envoi, a trouvé la lucarne opposée dans une position excentrée (3-2, 80e). Une libération et un sacré renversement de vapeur pour une équipe à réaction. Mais ayant parfaitement géré les deux premières (grosses) affiches de son calendrier.