Serie A - L'AS Rome renverse l'Inter Milan (1-2)

Le gros coup de la Roma. Face à une Inter encore malade, la Louve a parfaitement rebondi samedi sur la pelouse de Giuseppe-Meazza. Pourtant bien entrés dans leur partie, les Interistes ont débloqué la situation par l’intermédiaire de Federico Dimarco (30e), mais Paulo Dybala s’est chargé de remettre les compteurs à égalité (39e), avant que Chris Smalling ne propulse les Giallorossi en tête (75e). Cette victoire pèse de tout son poids pour des Romains de retour dans le top 4 (4e, 16 points). En revanche, la crise n’est plus très loin pour Simone Inzaghi et ses joueurs (7es, 12 points).

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Deux équipes en difficulté ayant perdu lors de leur dernière sortie : voici la description de l’opposition cruciale entre l’Inter Milan et Rome ce samedi soir. A domicile, les Nerazzurri ont essayé d’emballer la rencontre sans grand succès. Solides et auteurs d’un but finalement refusé d’Edin Dzeko après dix minutes de jeu (11e), les Lombards ont monopolisé le cuir, mais sans vraiment s’engager pleinement. Ce manque de prises de risques à la relance n’a pas empêché Federico Dimarco d’ouvrir la marque d’un vrai geste d’attaquant, servi d’une passe millimétrée par Nicolo Barella (30e).

Libérés, les Milanais ont cherché à enfoncer le clou. Pourtant, ce sont les Giallorossi qui se sont montrés dangereux en fin de première période. Aligné en pointe d’une attaque sans numéro neuf (Tammy Abraham débutant sur le banc), Paulo Dybala a d’abord buté sur un Samir Handanovic bouillant (38e), avant de catapulter une volée spectaculaire en pleine lucarne, sur un service de Leonardo Spinazzola (39e). Un but, le quatrième, tout particulier pour la "Joya", qui a vu l’Inter faire traîner le dossier de sa venue lors du mercato estival. Cette égalisation a immédiatement plongé les Interistes dans le doute, incapables de progresser dans le camp adverse, laissant même les Romains s’installer dans leur moitié de terrain.

Le retour aux vestiaires n’a pas eu l’effet escompté pour les locaux, toujours aussi lénifiants sur le plan offensif, malgré des pistons en jambes, à l’image de Dimarco ou Denzel Dumfries. Le premier frisson du second acte est finalement venu d’un coup franc magnifiquement brossé par Hakan Çalhanoglu et repoussé par la barre transversale d’un Rui Patricio absent (63e). Seulement dangereux de loin, à l’instar de cette tentative à vingt mètres de Kristjan Asllani (67e), les Lombards ont payé une apathie généralisée sur un coup franc de Lorenzo Pellegrini déposé sur le crâne de Chris Smalling. La tête piquée de l’Anglais ne pouvait que faire mouche, et le spectre d’un deuxième revers de rang en championnat pour l’Inter a fait son chemin.

Buteur, Smalling a été décisif dans les deux surfaces, dégageant le danger lors de la dernière minute d’un temps additionnel allongé par les blessures et les multiples contestations (90e+6). Entre-temps, l’entrant Tammy Abraham a failli conclure un joli raid solitaire face à Milan Skriniar (89e). Les changements se sont succédé mais la Roma a tenu son premier succès à Meazza depuis plus de cinq ans, le dernier remontant au 26 février 2017 (1-3). Cette victoire est assortie d’une excellente opération comptable pour les hommes de José Mourinho, suspendu pour cette rencontre (4e, 16 points). L’horizon est moins clair chez les Interistes, scotchés à la 7e place, et qui voient le titre et le top 4 s’éloigner peu à peu. La crise se rapproche alors que la Ligue des champions et le Barça pointent le bout de leur nez (mardi, 21h).