Supercoupe d'Espagne : les 5 raisons d’y croire pour l'Atlético Madrid face au FC Barcelone

Depuis quatre ans, l’Atlético s’en est fait une spécialité. La formation madrilène a toujours remporté au moins une coupe par saison. Au total depuis 2009/10, elle s’est adjugé cinq nouveaux trophées. Une Coupe du Roi (2012/13), deux Ligues Europa (2009/10 et 2011/12) et deux Supercoupes de l’UEFA (2010/11 et 2012/13). Une vraie belle moisson qui ne fait qu’aiguiser l’appétit grandissant des joueurs. D’autant que sur cette même période, l’équipe n’a perdu qu’une seule finale, celle de la Coupe du Roi, en 2009/10, face au FC Seville (0-2). Défaite intervenue seulement une semaine après le sacre européen.

Si l’Atlético Madrid a cédé Falcao durant ce mercato estival, le club n’en a pas pour autant perdu sa force de frappe offensive. Le Colombien, aujourd’hui à Monaco, a été numériquement remplacé par David Villa, directement venu du Barça. L’international espagnol a d’ores et déjà réussi son intégration puisqu’il a inscrit l’unique but des siens lors du match aller face à son ancien club. A ses côtés, Diego Costa fait aussi parler de lui. Il est le co-meilleur buteur de la Liga avec trois buts inscrits après deux journées. Grâce notamment au Brésilien, l’Atlético peut se targuer de faire jeu égal avec le Barça en championnat. Les deux formations comptent le même nombre de points (6) et le même nombre de buts marqués (8).

S’il y a eu un peu de nouveau devant, l’arrière-garde de l’Atlético n’a pas changé. Le jeune Thibaut Courtois est toujours le gardien titulaire et peut compter devant lui sur une ligne de quatre identique. Juanfran, Miranda, Godin et Filipe Luis sont toujours là et comptent bien confirmer leur statut de meilleure défense de la Liga acquis la saison passée. Les Colchoneros n’avaient alors encaissé que 31 buts. Soit neuf de moins que le Barça, qui a connu des difficultés dans ce secteur de jeu.

Depuis son arrivée en cours de saison 2011/12, Diego Simeone a redonné un nouveau visage à un Atlético en manque de constance. Son bilan est flatteur. Toutes compétitions confondues, il totalise 56 victoires en 90 matches (62%) contre 13 succès à 28 rencontres (46%) à son prédécesseur Gregorio Manzano. L’entraineur argentin a ainsi décroché trois des cinq derniers trophées du club en moins de deux ans.

L’Atlético Madrid aime jouer loin de ses bases. Toutes compétitions confondues, les Colchoneros n’ont plus perdu depuis le 10 février 2013 sur la pelouse du Rayo Vallecano (2-1). Ils sont sur une série de 12 matches sans défaite en déplacement (8 victoires et 4 nuls). Ils ont encaissé seulement 6 buts et réussi à garder leur cage inviolée à sept reprises durant cet intervalle. En mai dernier, les hommes de Simeone ont même réussi la prouesse de s’imposer à Santiago Bernabeu, face au voisin du Real Madrid en finale de la Coupe du Roi (1-2 a.p.).