Trophée des champions - Le PSG écrase l'AS Monaco (4-0) et remporte un historique huitième titre

Le Paris Saint-Germain est bien le maître incontesté du Trophée des champions. Paris s'est offert son sixième sacre consécutif, le huitième au total (un record), grâce à une victoire écrasante sur Monaco (4-0) samedi à Shenzhen. Des buts d'Angel Di Maria (33e, 90e+2), de Christopher Nkunku (40e) et de Timothy Weah (66e) ont permis aux Parisiens de concrétiser leur domination sur une équipe monégasque dépassée. Et battue pour la septième fois consécutive, toutes compétitions confondues, par le club de la capitale.

L'ASM n'a jamais été vraiment en mesure de contrarier ce PSG. Dans un 4-3-3 plus classique par rapport au schéma à trois défenseurs le plus souvent utilisé en préparation, les Parisiens ont imposé leur maîtrise et posé des problèmes constants aux Monégasques par la qualité de leurs mouvements et leurs décalages. Dans cette configuration, Angel Di Maria s'est régalé. Placé en électron libre, l'Argentin a été impliqué sur la majorité des occasions parisiennes (6e, 9e, 15e, 36e, 54e, 59e, 70e). Il a surtout signé un doublé en ouvrant la marque sur coup franc (1-0, 33e) avant de la clôturer sur un contre (2-0, 90e+2). Et en bénéficiant à chaque fois d'un excellent travail d'Adrien Rabiot.

Le milieu français est apparu en très grande forme, tout comme Marco Verratti. Mais il faudra aussi retenir les prestations très abouties des jeunes pousses parisiennes. Stanley N'Soki, 19 ans, a brillé au poste de latéral gauche en adressant deux passes décisives. Deux autres joueurs ont trouvé le chemin du but : Christopher Nkunku (2-0, 40e) et Timothy Weah, après avoir ridiculisé le pauvre Andrea Raggi (3-0, 68e). Nkunku aurait même pu s'offrir un doublé si sa frappe n'avait pas été repoussée par le poteau après un superbe travail de Verratti (71e).

Il y a beaucoup de points positifs à retenir par Thomas Tuchel, qui a même donné un quart d'heure de temps de jeu à Neymar en fin de match. Beaucoup moins pour Leonardo Jardim. Que ce soit dans un 3-5-2 en première période, ou dans un 4-4-2 après la pause, les Monégasques n'ont que rarement été dangereux sur le but de Gianluigi Buffon (13e, 24e, 35e, 47e). Ils ont surtout été incapables de contenir un PSG pourtant largement diminué par les absences à Shenzhen. Pour l'entraîneur de l'ASM, le chantier s'annonce encore bien vaste.