Trophée des champions : Septième victoire consécutive pour le PSG après sa victoire face à Rennes

Le PSG tient sa revanche. Alors que Rennes lui avait joué un vilain tour lors de la finale de la Coupe de France, le club de la capitale s'est vengé lors de la 24e édition du Trophée des Champions. Dans la chaleur chinoise, les Parisiens ont d'abord couru après le score mais ils ont ensuite pu compter sur Kylian Mbappé et Angel Di Maria, auteur d'un coup franc somptueux pour offrir à son équipe un 9e sacre, un 7e de suite (nouveau record). Rennes pourra s'en vouloir d'avoir trop cherché à défendre.

Il paraît que la vengeance est un plat qui se mange froid. Pourtant, le PSG a eu chaud face à Rennes, son bourreau lors de la finale de la dernière Coupe de France. Les Bretons, solidaires, concentrés, voire décomplexés, ont longtemps mis les ingrédients pour déstabiliser les champions de France lors d'un Trophée des Champions disputé pour la deuxième année consécutive à Shenzhen. Pour preuve, c'est bel et bien Adrien Hunou qui s'est permis de faire trembler les filets le premier, en profitant des oublis défensifs adverses sur un centre de Benjamin Bourigeaud (0-1, 13e). Sur l'action précédente, Thilo Kehrer avait trouvé la barre à l'issue d'un corner tiré par Pablo Sarabia, très disponible pour sa première sortie officielle avec le PSG.

Cette ouverture du score surprenante aura eu le don de réveiller les Parisiens, qui ont enchaîné les offensives au gré des inspirations de Kylian Mbappé, le nouveau chouchou du public chinois. S'ils ne sont pas parvenus à trouver la faille avant la pause, ils ont joué de patience face à une équipe qui a décidé de défendre. Une erreur fatale, d'autant que Mbappé a vite trouvé le chemin de l'égalisation en reprenant une remise parfaite de Sarabia (1-1, 57e).

Sans être 100 % serein, le PSG a ensuite pu compter sur l'entrée payante d'Angel Di Maria. Après s'être signalé par une frappe bien travaillée stoppée par Tomas Koubek (68e), l'Argentin a gratifié le public d'un chef d'œuvre sur coup franc. A la Messi, il a laissé le gardien rennais sur place et libéré ses coéquipiers parfois nerveux (2-1, 73e).

Hormis quelques frayeurs en fin de match, une fois encore liées à des approximations derrière, Paris a préservé son avance jusqu'au coup de sifflet final. Cette victoire acquise dans la douleur et sans Neymar, suspendu mais présent dans les tribunes, permet à Thomas Tuchel et ses hommes de garder les bonnes vieilles habitudes de ces dernières saisons. Car c'est la septième année de suite que le PSG remporte le Trophée des Champions, nouveau record à battre. Il faudra espérer que les vieux démons, eux, soient restés dans le passé.