Trophée des Champions - Un titre bénéfique pour Paris : "ça va nous donner beaucoup de confiance" pour la suite

Un trophée ce n'est jamais rien, même quand c'est le Trophée des Champions, même quand ça se joue un 5 janvier au Qatar, même quand c'est le 13ème dans l'histoire de Paris. Demandez à Thilo Kehrer et ses partenaires s'ils n'auraient pas voulu être à la place des Parisiens à l'issue de la rencontre. Forcément, la valeur sportive de cette rencontre était moindre, mais à en croire la joie de Luis Enrique et de son staff sur le but de la libération d'Ousmane Dembélé, l'essentiel était ailleurs. Avec ce succès, le club de la capitale lance idéalement un mois de janvier crucial pour la suite de leur saison, avec en ligne de mire la réception de Manchester City pour jouer sa survie en Ligue des Champions le 22 janvier.

En zone mixte, le buteur parisien confessait d'ailleurs ne pas arrêter d'y penser. "On a tous la tête à Manchester City, mais avant il y a des matches à gagner", a rappelé la pièce maîtresse offensive de Luis Enrique, qui a encore préféré ne pas aligner Gonçalo Ramos d'entrée. La rencontre a globalement été plaisante, même si les deux équipes ont eu des grands gardiens et ont parfois manqué de réussite, comme sur la frappe de Désiré Doué en plein sur la barre dès l'entame. Luis Enrique savourait la performance de ses hommes tout en reconnaissant le mérite des Monégasques.

"Je pense qu'on a vu un grand match entre deux équipes qui jouent très bien au football. C'est toujours difficile de jouer contre Monaco, mais aujourd'hui particulièrement, je pense qu'on a fait une très bonne finale", s'est réjoui le technicien espagnol qui remporte ainsi le quatrième trophée de sa pige parisienne. Il a notamment pu compter sur un Gianluigi Donnarumma de retour après la blessure au visage qu'il a subi face à ce même Monaco, d'un milieu de terrain bien en place et d'un Ousmane Dembélé encore déterminant, même si le but qu'il a inscrit n'est pas le plus difficile qu'il ait eu à inscrire dans sa carrière.

Bien servi par Fabian Ruiz, entré en cours de jeu, l'international français n'avait plus qu'à pousser le ballon dans les filets vides pour offrir un grand bonheur à ses partenaires et lui. "C'était un match avec beaucoup d'intensité, ça a basculé pour nous, on est content. Quand je lève la tête après le but, je vois Joao Neves et tous les autres courir vers moi, ça fait plaisir", a savouré le héros du soir avant de se projeter sur la suite. Hormis des petits rendez-vous en Ligue 1, le PSG va jouer sa survie en Ligue des Champions et sera fixé au soir du 29 janvier après sa dernière rencontre, face à Stuttgart. Cette victoire lance donc très bien ces prochaines semaines décisives.

"Si tu ne gagnes pas cette finale, ce trophée, tu te dis que tu commences mal ce mois de janvier. Des échéances vont arriver. Cette victoire va nous donner beaucoup de confiance, ça va nous pousser", s'est motivé Dembélé. De son côté, le toujours très confiant Luis Enrique a reconnu que le calendrier qui les attend est "très intense". Avant City, les Parisiens vont affronter Saint-Etienne, avant d'affronter les amateurs d'Espaly et le Racing Club de Lens.

Ensuite, malheur au vaincu entre Pep Guardiola et Luis Enrique lors du Paris-Manchester City. Certes, c'est dans 16 jours, mais 16 jours c'est déjà demain. Avec ce sacre, les Parisiens regardent l'avenir avec sérénité. "Faire ce petit stage et cette finale, ça soude le groupe", a apprécié le buteur du soir. Le PSG va avoir bien besoin de cohésion pour traverser sans encombre ce qui les attend.