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Bleus - Samir Nasri : "Je ne veux pas renvoyer l’image du gendre idéal"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 04/09/2013 à 11:47 GMT+2

Dans un long entretien accordé à L’Equipe, Samir Nasri revient sur sa suspension et son retour avec l’équipe de France après avoir traversé une année difficile. L’international fait son mea culpa. Mais assume ce qu’il est.

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Crédit: Eurosport

LE PASSAGE-CLEF DE L’ENTRETIEN
On est habitué à lire, entendre et voir Samir Nasri faire des mea culpa. Ce n’est pas la première fois. Mais on espère que ce sera la dernière. Dans L’Equipe du jour, le joueur de Manchester City recommence. Faut-il le croire plus que les autres fois ? L’avenir le dira. Il n’en reste pas moins que le milieu de terrain dévoile les doutes qui ont accompagné la période durant laquelle il s'est retrouvé loin des Bleus. "Je me suis vraiment demandé si je reviendrais un jour", affirme-t-il, quand il parle de son retour avorté en juin dernier. Sincèrement, il explique "avoir vécu (sa) pire saison depuis (qu’il est) professionnel." On a bien envie de le croire.
Mais avec lui, on n’est jamais très sûr. Surtout que le Nasri qui règle ses comptes n’est jamais bien loin. Comme lorsqu’il revient sur l’Euro 2012 et pointe du doigt "ceux qui étaient sur le banc contre la Suède qui ont foutu la merde. Ceux qui, en zone mixte, ont affirmé qu’il y avait eu des altercations. Pour moi, ils cherchaient à envenimer les choses. L’un d’eux (Florent Malouda) a même parlé des démons de Knysna." Du Nasri dans le texte. "Je ne veux pas renvoyer l’image du gendre idéal", assume-t-il. (…) "Je veux juste qu’on me voie comme je suis." C'est réussi.
CE QU’IL N’AVAIT JAMAIS DIT
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FOOTBALL Nasri 2012

Crédit: dpa

Durant l’Euro 2012, il a beaucoup été question du positionnement de Samir Nasri sur le terrain. A droite sur le papier, bien plus dans l’axe sur le terrain. Cela lui a été reproché tout au long de la compétition. Mais l’international français a tenu dans L’Equipe à rétablir certaines vérités. "J’appliquais les consignes du coach. Vous croyez que j’entre sur le terrain en disant : 'Il me met à droite, je ne veux pas jouer à droite, je vais dans l’axe… ?' (…) Je ne suis pas Diego Maradona pour dire : 'Je joue dans l’axe ou je ne joue pas.'"
LES PHRASES A RETENIR
  • "J’ai trouvé ma suspension lourde."
  • "Je m’attendais à de l’hostilité. Finalement, j’ai eu une ou deux questions piquantes. Mais dans l’ensemble les médias ont été sympas avec moi."
  • "Si le groupe m’a soutenu, c’est que je n’ai pas été le cancer du vestiaire."
  • "Le brassard, Laurent Blanc m’y a fait goûter. Ça fait rêver. Mais l’évoquer aujourd’hui… Il faut être raisonnable."
L’INSTANT DRÔLE
Durant l’entretien, Raphaël Raymond rappelle à Samir Nasri qu’il est un peu plus intelligent que la moyenne. Depuis longtemps, la jugeote de Nasri lui confère une réputation de manipulateur. L’ancien Marseillais préfère en rire. "C’est la CIA, là ?", rétorque-t-il avec le sourire. Comme pour éteindre l’incendie. Malin, Samir Nasri. Comme toujours.
OU LIRE L’ENTRETIEN EN INTEGRALITE
L’entretien occupe deux pages pleines dans L’Equipe du jour vendue en kiosque ou en ligne. Le quotidien sportif en a publié quelques extraits sur son site internet.
Selon vous, Samir Nasri peut-il devenir un cadre de cette équipe de France ?
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