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Fernando Alonso, en quête de la Triple couronne pour la postérité

ParAFP

Mis à jour 14/08/2018 à 20:12 GMT+2

SPORT AUTO - Fernando Alonso a dit au revoir à la Formule 1, ce mardi. Avec un objectif en toile de fond : dire bonjour à la gloire, en se coiffant de la Triple couronne. Déjà vainqueur du GP de Monaco en F1 (en 2006 et 2007), et des 24 heures du Mans cette année, le pilote espagnol rejoindrait Graham Hill au panthéon en s'adjugeant les 500 Miles d'Indianapolis.

Fernando Alonso, vainqueur des 24 Heures du Mans au volant de la Toyota n°8

Crédit: Getty Images

Fernando Alonso ne disputera pas la saison 2019 de Formule 1, a annoncé McLaren mardi. Pourquoi ? Parce qu'il désire plus que tout marquer l'histoire du sport automobile, à 37 ans, après quatre saisons frustrantes, sans victoire, sans podium, dans l'écurie anglaise. Double vainqueur du Grand Prix de Monaco (2006 et 2007), Alonso est devenu en juin le sixième pilote de l'histoire à remporter aussi les 24 Heures du Mans, après Tazio Nuvolari, Maurice Trintignant, Bruce McLaren, Jochen Rindt et Graham Hill. Seul ce dernier, disparu dans le crash de son jet privé, est parvenu à coiffer la si prestigieuse Triple couronne du sport automobile : Monaco, Le Mans et les 500 Miles d'Indianapolis, objectif ultime de l'Espagnol.
Si je veux être le meilleur pilote au monde, il n'y a que deux options...
"Si je veux être le meilleur pilote au monde, il n'y a que deux options", expliquait Alonso l'an dernier. "Soit je gagne huit Championnats du monde de F1, un de plus que Michael Schumacher, ce qui est peu probable. Soit je gagne d'autres courses, en prouvant que je peux m'imposer dans des voitures et sur des circuits différents."
"Nando", le natif d'Oviedo (Asturies), n'a plus gagné en F1 depuis 2013, au GP d'Espagne, sur la piste de Barcelone. Mais avant cette longue traversée du désert, chez McLaren, il avait gagné souvent. Très souvent : deux titres mondiaux, 32 victoires, 97 podiums, 22 pole positions, 23 meilleurs tours. "Battre les spécialistes de l'ovale (en IndyCar) ou de l'endurance, qui connaissent tous les secrets, c'est très tentant comme objectif", disait Alonso en juin, après sa victoire au Mans, historique pour Toyota et cruciale dans sa quête de la Triple couronne.

26 week-ends de course en 2018

En 2017 déjà, avec l'accord de McLaren, Alonso avait participé aux 500 Miles, abandonnant sur casse mécanique à 21 tours de l'arrivée alors qu'il évoluait aux avant-postes, plutôt qu'au GP de Monaco où Jenson Button l'avait remplacé. En 2018, Alonso a 26 week-ends de course sur son agenda, le prochain à Silverstone, dans trois jours, pour le compte du Championnat du monde d'endurance (WEC) qu'il compte bien remporter en juin prochain, après l'édition 2019 des 24 Heures du Mans. Ça lui ferait une troisième étoile labellisée FIA, après ses deux sacres de 2005 et 2006 chez Renault F1. De quoi le consoler un peu de ses déboires récents chez McLaren. Mais ce n'est pas seulement après une petite consolation que court Alonso.
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Fernando Alonso

Crédit: Getty Images

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