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"Je n'ai pas pu..."

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 16/11/2011 à 13:50 GMT+1

Voici ce qu'ont déclaré les principaux protagonistes à l'issue de la 18e manche du Mondial, dimanche à Yas Marina. Sébastian Vettel explique notamment les circonstances de son abandon, après ce qu'il avait pourtant ressenti comme un bon départ.

2011 GP d'Abou Dabi Red Bull Vettel

Crédit: AFP

Lewis Hamilton (McLaren, 1er) : "Je suis extatique. Je résultat est simplement fantastique. Je suis généralement mon premier critique, je suis toujours dur avec moi-même lorsque je fais des erreurs, mais je pense avoir tout optimisé durant cette course. Être capable de tenir ce rythme sous une pression constante et ne pas faire d'erreur est très satisfaisant. C'était l'une des plus meilleures courses de ma carrière. Pendant la majorité de la course, j'ai surveillé mes pneus et tâché de maîtriser l'écart avec Fernando (Alonso). C'est un pilote si fort. Il ne vous laisse jamais un centimètre. Avoir Jenson (Button) à mes côtés sur le podium est formidable, pour moi, pour lui et toute l'équipe. L'écurie a réalisé un excellent travail tout le week-end."
Jenson Button (McLaren, 3e) : "J'ai connu des problèmes de KERS, ce qui est plutôt rare pour nous. C'était à peu près au 15e tour. Cela n'affecte pas seulement la reprise en sortie de courbes, mais aussi le freinage moteur. Heureusement, mon ingénieur m'a expliqué à la radio qu'ils avaient trouvé comment le faire fonctionner de nouveau, mais cela signifiait manipuler beaucoup trop de boutons sur le volant à chaque virage, car cela fonctionnait par intermittence. Choisir le bon endroit pour freiner était compliqué. C'est donc très satisfaisant de se sortir d'un problème aussi rare pour nous et de terminer sur le podium."
Fernando Alonso (Ferrari, 2e) : "Je suis heureux de ce résultat car j'ai enfin à ma collection le trophée de cette course, j'ai réalisé 73 podiums et je ne l'avais pas encore fait ici. Nous étions dans la lutte ici jusqu'à la fin de la course car nous avons eu un bon départ et notre rythme était également bon. J'ai perdu quelques secondes dans le trafic et aussi lors de mon deuxième arrêt au stand, mais je ne pense pas que c'est là que nous avons perdu la course. Pour le départ c'était serré entre moi et Webber. J'ai fait l'extérieur car je savais qu'il n'avais pas de grip, et j'ai vu Vettel partir au large. Puis j'étais dans le sillage de Button et en prenant un peu de risques je suis passé. Je m'attendais à une lutte plus importante, mais la voiture s'est beaucoup mieux comporté que prévu et nous pouvions rivaliser avec Lewis Hamlton. J'ai espéré un peu, car Hamilton aurait pu avoir des soucis de KERS comme Button, mais ce n'était pas le cas."
Felipe Massa (Ferrari, 5e) : "Je ne peux pas être heureux de cette cinquième place, car les choses aillaient bien pour moi en pneus tendres. Mais avec les pneus durs, j'avais du mal à garder la voiture en piste car elle manquait d'adhérence. C'est pourquoi j'ai eu beaucoup de mal, et que j'ai fait un tête à queue, perdant ainsi tout espoir de rester devant Webber. Dans le premier relais, j'ai lutté face à Button et Webber mais j'ai toujours gardé à l'esprit que le dernier relais serait plus difficile. Le fait que je ne pouvais pas utiliser le nouvel aileron était un handicap, car les pneus durs font perdre de l'adhérence."
Mark Webber (Red Bull, 4e) : "Lors du 2e arrêt au stand, nous avons opté pour les medium pour essayer de courir différemment ; ça valait le coup. Les deux zones de DRS sont piégeuses, ici. Dans la 1ère, c'était facile de réaliser la manoeuvre, mais dans la deuxième, je n'ai pas pu, donc si je dépassais Jenson (Button) à cet endroit, il pouvait me reprendre immédiatement ensuite. Je pense que le DRS était un gadget dans cette course. C'était difficile de l'activer et difficile ensuite de s'en servir, comme je l'ai tenté dans le virage 11. J'étais sur un bon rythme avec Jenson à la fin jusqu'à mon premier ravitaillement. Il a fait un tour de moins que nous, ce qui ne nous a pas posé problème. Mais mon premier arrêt au stand s'est révélé mauvais, nous avons donc perdu du temps. Cela nous a mis sur la défensive. J'ai réussi à ramener la voiture dans les premières places, mais nous étions hors de position, du coup."
Sebastian Vettel (Red Bull, abandon 1er tour) : "A la sortie du premier virage, tout semblait bon, et en tournant dans le deuxième, j'ai senti quelque chose d'étrange dans l'arrière droit de la voiture. J'ai dû la rattraper in extremis, mais la deuxième fois, je n'ai pas pu, car j'avais perdu trop d'air dans le pneu arrière droit. J'ai subi une crevaison et déjanté. Quand je suis revenu au stand, les dégâts sur la suspension nous ont empêchés de reprendre la course. Nous n'aurions rien pu faire de mieux ce week-end, nous devons juste trouver ce qui a causé la crevaison. J'ai pris un bon départ et j'étais très content de la voiture jusque là. Perde la course si tôt, ici, ça fait mal. Nous n'aurions pas pu faire plus, donc après ça, j'ai saisi l'opportunité d'apprendre en suivant la course sur le muret des stands."
Paul Hembery (Pirelli Motorsport, directeur) : "Nous examinons toujours avec Red Bull les restes du pneu de Sebastian Vettel afin de tenter de comprendre ce qu’il s’est passé. Il s’agit clairement d’un incident très inhabituel et nous sommes allés voir l’endroit sur place avec Sebastian. Il ne semble y avoir aucune raison évidente pour l’heure. Le train de pneus utilisé par Vettel était celui utilisé en qualifications. Jusqu’à ce que nous en sachions plus, il ne sert à rien de spéculer."
Christian Horner (Red Bull, directeur d'équipe) : "Après une formidable qualification, nous avons vécu une course frustrante. Sebastian (Vettel) a pris un départ parfait et avait une avance évidente dans la première courbe, et une chute de pression instantanée dans le pneu arrière droit l'a transformé en pur et simple passager. Les dégâts causés sur la suspension ne nous ont laissé d'autre choix que de retirer la voiture de la course. Pour Mark (Webber), c'était un combat serré avec Jenson (Button). Lors du 1er arrêt au stand, nous avons eu un problème d'écrou sur la roue, ce qui la fait perdre une place au profit de Felipe Massa. Nous avons alors opté pour une stratégie à trois arrêts. C'était notre seule opportunité pour reprendre Massa et le battre, et avoir l'occasion de dépasser Jenson. Malheureusement, il ne restait plus suffisamment de tours pour creuser un écart suffisant, mais ça valait le coup d'essayer, puisque Mark pilotait très bien. Au final, la 4e place était la meilleure que nous pouvions accrocher. Sur un circuit qui nous a parfaitement réussi les deux dernières années, c'est frustrant de subir notre 1er abandon de la saison à cause d'un problème de pneu."
Nico Rosberg (Mercedes, 6e) : "C'était une course intéressante pour moi aujourd'hui. Notre départ n'était pas très bon, car nous avons essayé de dépasser Felipe (Massa) mais l'espace devant nous s'est aussitôt refermé. Michael (Schumacher) est parvenu à me doubler et nous avons livré une bataille sympa, jusqu'à ce que je lui reprenne sa place. Jusque là, j'ai su parfaitement gérer l'état de mes pneus. Je suis resté en piste un peu plus longtemps que prévu avant mon deuxième arrêt au stand, car j'avais une bonne adhérence, et c'était préférable de rester en piste avec les "tendre". Avec les "medium", j'ai eu quelques problèmes de sous-virage qui m'ont rendu le dépassement de Felipe impossible jusqu'à la fin. Mais l'équipe d'ingénieurs a été formidable et j'ai été satisfait de la voiture tout le week-end."
Michael Schumacher (Mercedes, 7e) : "Nous avons fait une course raisonnable et je pense que nous avons obtenu un nombre de points raisonnable également. Sachant que nous n'avons pas su trouver le bon équilibre samedi, nous sommes malgré tout parvenus à tirer le maximum de nos possibilités durant la course. Mais à un moment, j'ai perdu de petites parties de la voiture, ce qui m'a pénalisé au niveau de l'équilibre, et vers la fin j'ai subi une légère crevaison qui m'a contraint à immobiliser la voiture au deuxième virage. Les pneus ont rendu l'âme très tôt dans la première partie de la course, mais c'était dû à notre stratégie de qualification, quand nous avons voulu garder un jeu de pneus neufs pour la course. J'avais donc des pneus pas mal usés dès le départ."
Adrian Sutil (Force India, 8e) : "Notre résultat est formidable pour l'équipe et c'est tout ce dont nous avions besoin. Au départ nous avions prévu de ne faire qu'un arrêt au stand, mais l'équipe a pris la décision de changer pour une stratégie à deux arrêts, car les pneus tendres ne dureraient pas aussi longtemps que nous le pensions. C'était donc la bonne décision. J'ai passé un long moment à me battre avec Schumacher et je suis parvenu à le dépasser au milieu de la course. Mais j'ai été peut-être un peu trop lent ensuite et il m'est repassé devant lorsque nous étions tous deux chaussés en pneus medium, vers la fin de la course. J'étais tout près derrière lui, mais nous étions sur un rythme similaire et je n'ai pas pu le doubler à nouveau. Nous étions venus ici pour prendre des points avec nos deux voitures et c'est ce que nous avons fait."
Paul di Resta (Force India, 9e) : "Je pense que toute l'équipe peut se réjouir d'avoir emmené les deux voitures dans les points, en ayant adopté deux stratégies différentes pour chacune d'entre elles. En y regardant bien, ma stratégie à un seul arrêt au stand n'était pas la meilleure, et les 30 premiers tours ont nécessité un gros boulot de ma part. J'ai bien lutté avec Buemi dans les premiers tours, et je crois que nous sommes chanceux qu'il ait dû abandonner, ce qui nous a rendu la course plus facile. Quand j'ai changé de pneus pour mettre les "tendre", la vitesse de la voiture était bien meilleure. Courir un Grand Prix avec un seul pit stop et finir avec deux points étaient ce que nous pouvions espérer de mieux. C'est tout ce dont nous avons besoin dans notre lutte au classement Constructeurs."
Kamui Kobayashi (Sauber, 10e) : "Je suis heureux d'avoir marqué un point. J'ai connu une longue période sans entrer dans les points et pour moi, c'était important d'y mettre fin. J'ai réalisé un excellent départ et j'ai pu grappiller 5 places dès le 1er tour. En réalité, la performance des pneus au départ et après le départ s'est révélée meilleure que je ne pensais. J'ai pris le départ avec des "medium" car j'étais seulement 16e sur la grille, et c'est très clairement le genre de situation où vous devez saisir votre chance. Mais nous savions que la première partie de la course serait difficile, et nous ne savions pas combien de temps les pneus tiendraient. Ils ont rendu l'âme après quelques tours et j'ai perdu trois places avant mon arrêt au stand du 5e tour, où j'ai chaussé des pneus tendres. Globalement, c'était une bonne course de notre part."
Sergio Perez (Sauber, 11e) : "J'avais de plus grands espoirs dans cette course. C'est dommage, ce qui s'est passé durant le premier tour. Il y a eu du trafic au septième virage, et je n'ai pas pu éviter l'accrochage avec Adrian Sutil. L'étendue des dégâts n'était pas très claire à ce moment, mais l'équipe m'a dit que mon aileron avant était cassé et j'ai dû m'arrêter au stand après le 2e tour. Nous avons alors décidé de chausser des pneus medium en même temps que nous avons changé l'aileron. Avec mon troisième train de pneus, des "tendre", j'ai accroché la 10e place, mais j'ai ensuite souffert avec ces pneus, et lors des 12 derniers tours, mon KERS ne fonctionnait plus. "
Jaime Alguersuari (Toro Rosso, 15e) : "Je suis très déçu de l'issue de ce week-end, car notre stratégie au niveau aérodynamique semblait nous offrir les meilleures opportunités de dépassement durant la course. Cependant, après les 5 premiers tours, mes pneus ont subi pas mal de dommages et j'ai perdu en adhérence du train arrière. Une erreur de notre part durant mon arrêt au stand s'est révélé être le moment clef de ma course. Cela m'a coûté beaucoup de temps et m'a fait chuter au classement, et je n'ai jamais pu m'en remettre. Accrocher la 10e place était possible, car j'étais sur un très bon rythme, même si je doute que nous aurions pu accrocher les Force India. Je suis certain que le Brésil nous conviendra mieux, donc je regarde vers l'avant : ce sera notre chance de faire un meilleur travail.
Sebastien Buemi (Toro Rosso, ab. 19e tour) : "J'ai dû me retirer à cause d'une perde de liquide du système hydraulique. Je l'ai ressenti d'abord par une perte d'efficacité de la direction assistée : c'est ce qui demande le plus de travail au système hydraulique. Après coup, je ne pouvais plus changer de rapport, il n'y avait donc plus rien à faire pour moi que de ramener la voiture au stand et d'abandonner. C'est vraiment dommage car je réalisais une bonne course. Juste avant l'avarie, j'avais doublé la Force India de Di Resta, et j'espérais me battre avec Schumacher et Sutil. Entre la 7e et la 9e place m'était tout à fait possible. A présent il ne nous reste plus qu'une seule opportunité pour entrer dans les points."
Vitaly Petrov (Renault, 13e) : "Cet après-midi a été frustrant parce que mon DRS ne fonctionnait pas. Je pensais pouvoir livrer une bonne bataille aux voitures devant moi, mais je n’avais pas les armes. Alors nous avons décidé de changer de stratégie. Nous avons passé un train de pneus médiums neufs et nous voulions l’emmener au bout de la course. Malheureusement, ils se sont avérés trop lents. Le rythme n’était pas suffisant pour marquer des points et c’est cela la réalité."
Bruno Senna (Renault, 16e) : "Soyons honnête, il n’y a pas grand-chose de réconfortant à tirer de cette performance. J’ai souffert d’une défaillance du KERS, j’ai pris une pénalité et la voiture n’était pas à son affaire sur ce circuit particulier. Le tout additionné vous donne la raison de mon classement final. Nous avions beaucoup de temps à rattraper et nous avions fait un pari stratégique qui n’a pas fonctionné. Dans l’ensemble ce week-end, mon rythme était bon en fonction de nos possibilités."
Heikki Kovalainen (Lotus, 17e) : "Nous avons réalisé un très bon départ et à partir de là, notre course s'est révélée très simple. Je n'ai pas connu le moindre problème de toute la course, les arrêts au stand étaient excellents, et notre stratégie s'est déroulée exactement comme nous l'avions planifiée. Il semble qu'une fois les premiers tours passés, lorsque la course perd un peu en rythme, nous sommes capables de nous battre avec les voitures qui sont devant nous, et c'est un signe clair de notre progression. C'est ce qui s'est de nouveau passé ici. Nous avons ainsi pu titiller Senna, qui perdait du temps avec son dernier jeu de pneus, ce qui s'annonce très bien pour nous en vue de la saison prochaine."
Jarno Trulli (Lotus, 18e) : "J'ai perdu quelques places au début de la course à cause d'un souci de patinage dans l'embrayage, mais après quelques tours, j'ai pu dépasser les voitures contre lesquelles nous devions nous battre, et nous avons pu nous concentrer sur notre objectif principal : amener la voiture jusqu'à la ligne d'arrivée. Notre deuxième partie de course était très forte, mais dans la dernière partie, avec mes pneus 'medium', j'ai lutté pour les amener à la bonne température et je n'ai pas pu attaquer davantage. C'était un week-end un peu difficile pour moi. Je suis arrivé fiévreux et ne pas pouvoir courir dans les Libres 3 était aussi un coup dur, mais je veux à présent m'assurer de disputer la meilleure course possible au Brésil et aider l'équipe à assurer sa 10e place au classement Constructeurs."
Vitantonio Liuzzi (Hispania, 20e) : "La voiture a souffert des mêmes problèmes d'équilibre qu'en qualification. L'équipe a travaillé là-dessus toute la nuit pour régler le souci, mais malheureusement, l'équilibre de la voiture n'était pas optimal pour la course. Elle sous-virait dans les virages à gauche, et survirait dans les virages à droite, ce qui m'a privé de réaliser cette course sur un bon rythme. Nous avons pris un bon départ et gagné quelques places, mais c'était une tâche difficile. Malgré tout, j'ai poussé jusqu'à la toute fin et vu le drapeau à damier, ce qui est plutôt positif. C'était une course ardue mais nous en tirons un résultat décent."
Daniel Ricciardo (Hispania, abandon, 48e tour) : "J'ai effectué un bon départ, en doublant Glock et en me positionnant juste derrière Trulli, puis j'ai pris l'intérieur dans le premier virage, ce qui était une erreur , puisque Glock m'a dépassé à l'extérieur. J'ai pu me rapprocher de Tonio (Liuzzi) mais sans réussir à le dépasser. Avec le deuxième jeu de pneus, j'ai maintenu la cadence avec Glock, puis j'ai été pris dans le trafic et, à trois tours de la fin, ma voiture s'est arrêtée. C'est dommage d'arrêter une course prématurément, mais globalement, mon rythme était bon et je faisais de bons temps."
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