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GP d'Abu Dhabi | La der pour Max Verstappen (Red Bull), Mercedes devrait garder la 2e place chez les constructeurs

Jeremie Bernigole

Mis à jour 27/11/2023 à 07:30 GMT+1

Max Verstappen (Red Bull) a remporté le Grand Prix d'Abu Dhabi, dimanche, sa 19e victoire de la saison, sa 54e en carrière. Pour le suspense, on a pu compter sur Charles Leclerc (Ferrari), qui a tenté dans les derniers tours d'intercaler Sergio Pérez (Red Bull) entre lui George Russell (Mercedes) pour propulser Ferrari à la 2e place du championnat des constructeurs.

Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix d'Abu Dhabi 2023

Crédit: Getty Images

En plein dans le mille. En remportant la procession offerte par le Grand Prix d'Abu Dhabi, dimanche après-midi, Max Verstappen (Red Bull) a fait tomber la barre des 1 000 tours en tête en 2023. Le triple champion du monde s'est imposé pour la 19e fois de la saison, devançant Charles Leclerc (Ferrari) et George Russell (Mercedes). La firme à l'étoile ne peut encore célébrer sa deuxième place chez les Constructeurs aux dépens de Ferrari puisque de nombreux incidents doivent être étudiés par la direction de course.
Brillant champion pour la troisième année consécutive, Max Verstappen (Red Bull) a maintenu son emprise jusqu'au dernier Grand Prix de la saison, qu'il a bouclé à la première place avec 17,9 secondes d'avance sur Charles Leclerc (Ferrari). Hormis une attaque du Monégasque à l'intérieur du virage 1 lors de l'envol, puis une nouvelle tentative quelques mètres plus loin, le Néerlandais a vécu une course relativement tranquille.
Le pilote Red Bull a ainsi pu se concentrer sur ses derniers objectifs : dépasser Sebastian Vettel au nombre de victoires en validant son 54e succès et imprimer sa marque encore plus durablement sur la discipline. Vainqueur de plus de 86,3% des courses en 2023, il a égalé les 1 003 tours menés par les McLaren d'Ayrton Senna et Alain Prost lors de la saison 1988.

Mercedes domine Ferrari

Des marques sympathiques qui prouvent - s'il le fallait encore - la domination du Batave. Mais il suffisait de regarder un peu plus bas sur la grille pour noter de réels enjeux. A la lutte avec Ferrari pour la deuxième place des Constructeurs et ses 10 à 15 millions d'euros de primes supplémentaires, Mercedes a décroché le jackpot en plaçant George Russell sur le podium et Lewis Hamilton au neuvième rang.
Il s'en est fallu de peu. D'une pénalité de cinq secondes attribuée à Sergio Pérez (Red Bull) pour un contact avec Lando Norris (McLaren). D'un jeu de dupes non concluant de Charles Leclerc (Ferrari) : orphelin d'un Carlos Sainz à la peine, le Monégasque s'est délibérement fait dépasser par le Mexicain dans le dernier tour afin qu'il puisse creuser l'écart sur Russell (Mercedes) et ainsi offrir à l'écurie transalpine les trois unités synonymes de deuxième place. En vain, donc. Pérez, lui, a été rétrogradé à la quatrième place devant les McLaren de Norris et Oscar Piastri.

Rendez-vous le 2 mars

Leader surprise pendant quelques tours, Yuki Tsunoda (AlphaTauri) a signé une huitième place insuffisante pour permettre à son écurie de piquer la 7e place des Constructeurs à Williams. Lance Stroll (Aston Martin) complète le top 10. Les Français Esteban Ocon (Alpine) et Pierre Gasly (Alpine) se suivent au 12e et 13e rang.
Les pilotes et les écuries se retrouveront dès mardi sur le circuit de Yas Marina pour des essais de fin d'année, avant de se donner rendez-vous dans 97 jours pour le Grand Prix de Bahrein, manche inaugurale de la saison 2024. Vivement le 2 mars !
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