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Hamilton peut y croire

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 24/07/2011 à 19:49 GMT+2

Persuadé d'être toujours dans la course au titre, Lewis Hamilton (McLaren) a remporté une victoire indispensable, dimanche à Nürburg. Il a pris des risques pour devancer Fernando Alonso (Ferrari) et Mark Webber (RBR). Fautif, Sebastian Vettel (RBR) a arraché la 4e place dans le dernier tour.

2011 GP d'Allemagne McLaren Hamilton

Crédit: McLaren

Le Nürburgring n’est pas le mieux configuré pour le spectacle, et les experts de la Fédération internationale de l'Automobile (FIA) s’étaient peut-être trompés en fixant la zone DRS avant la chicane. En dépit de ces handicaps, le circuit allemand a produit une nouvelle course haletante dimanche, grâce aux esprits compétiteurs de Lewis Hamilton (McLaren) et Fernando Alonso (Ferrari), premier et deuxième, et aux déboires de l’idole locale, Sebastian Vettel (Red bull), 4e sur le fil.
Cette saison, aux essais, une Red Bull a toujours su couvrir la défaillance de l’autre. Samedi, un Mark Webber des grands jours avait suppléé un Vettel en méforme depuis les premiers tours de vendredi pour maintenir la série autrichienne : dix pole positions en autant de meetings 2011. Malheureusement, l'Australien a poursuivi sa mauvaise habitude en étant incapable de fructifier sa position, comme précédemment cette année à Montmelo et à Silverstone. Le plus prompt à s'extraire de sa surprenante 2e place sur la grille, Hamilton a viré en tête pour entamer une belle chevauchée vers sa deuxième victoire annuelle, après celle acquise en Chine. Néanmoins, celle-ci s'est fait désirer car Webber l'a doublé au premier changement de pneus (tour 17/60). Il l'a repassé au deuxième arrêt (tour 33). Au passage suivant, le champion du monde 2008 a dû opérer une manœuvre sans concession au virage n°3 pour reprendre l'avantage sur Alonso, sorti juste devant lui de la pit lane. Il a ensuite montré un rythme supérieur au pilote rouge.
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2011 GP d'Allemagne McLaren Hamilton

Crédit: McLaren

Alonso : "Bon dans l'optique du championnat"
Pas satisfait de son bolide vendredi, le Britannique de 26 ans a révélé sa montée en puissance à l'arrivée. "Jour après jour, j'ai mieux compris le fonctionnement de la voiture ; notamment au niveau des pneus", a-t-il indiqué. Par environ 14°C dans l'air et 20°C au sol, la montée en température des gommes aura été un épineux problème pendant trois jours. "Au début, nous perdions du temps par rapport aux autres pilotes dans le premier secteur", a repris l'Anglais, désormais à la tête de 16 victoires en Mondial. "Mais je me suis amélioré en plusieurs points du circuit, par exemple dans le virage 3 où mes pneus glissaient beaucoup. J'ai réussi à corriger ça. C'est pareil au virage 8, la chicane rapide, que je n'arrivais pas à prendre à fond. Mark me reprenait du temps dans cette portion. Je suis content d'avoir réussi à faire un pas en avant. Je suppose qu'il y a encore des parties où nous devons nous améliorer, en particulier avec le plein de carburant pour le début de course. Mais nous avons fait un pas en avant significatif. J'espère que nous allons continuer en ce sens avec l'équipe. Chaque victoire est spéciale. Mais celle-ci l'est un peu plus après l'énergie que l'équipe a mise pour développer la voiture", a-t-il ajouté. Sur la Nordschleife, Woking avait apporté six programmes de développement vendredi, pour validation immédiate ou évaluation.
"Lors de mon dernier relais, en pneus durs, je n'étais pas assez rapide pour revenir sur Lewis", a reconnu Alonso. "On s'est juste concentré à maintenir un écart suffisant avec Mark [Webber] pour assurer la 2e place. Pour nous, c'est une course fantastique. Samedi, nous avons un peu souffert en qualification avec la 4e place mais là, la voiture possédait un rythme incroyable. Nous étions dans le rythme des meilleurs. Nous avons dépassé Sebastian [Vettel] en course et Mark [Webber] dans les stands. Après la 2e place à Valence et la victoire à Silverstone, ce résultat est bon dans l'optique du championnat."
Vettel n'a jamais trouvé les bons réglages
S'il a conservé sa place de n°2 mondial, Webber n'a pu cacher sa déception de n'avoir pu vaincre, pratiquement un an après sa dernière, en Hongrie (1er août 2010), prochain rendez-vous avant la trêve estivale, dès dimanche. "Je n'étais pas assez rapide. J'ai fait de mon mieux mais ces gars (Hamilton et Alonso, ndlr) possédaient une marge suffisante. J'ai vraiment un sentiment mitigé. Pour obtenir un meilleur résultat, il faut être meilleur. Je le redis : nous devons nous améliorer."
Quand à Vettel, il a limité les pertes en venant à bout de Massa à l'orée du dernier tour, au stand, où le Brésilien et lui s'étaient donné rendez-vous pour chausser des pneus "medium". Absent de la 1re ligne pour la première fois de la saison, le champion du monde aura fait pâle figure, n'ayant pu mettre le doigt sur le set-up idéal. Il avait toujours fini premier ou deuxième cette année, et sa 4e place ne correspond pas à ses standards. Les 6e, 7e et 8e places ont été prises par des Allemands, respectivement Adrian Sutil (Force India), Nico Rosberg et Michael Schumacher (Mercedes). Le Russe Vitaly Petrov a à peine sauvé les meubles pour Renault en se classant 10e.
Au championnat, l'avance du leader Vettel (216 points) est légèrement rognée, de 80 à 77 points sur Webber, alors qu'Hamilton remonte 3e, à 82 points. Alonso est à 86 longueurs mais à 9 Grands Prix du terme, il n'a pas non plus l'intention de rendre les armes. Côté Constructeurs, Red Bull tient bon la barre avec 355 points contre 243 à McLaren et 192 à Ferrari.
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