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Formule 1 - Entre Max Verstappen et Lewis Hamilton, "poker face" malgré le chaos dans l'air à Jeddah

Julien Pereira

Mis à jour 03/12/2021 à 09:36 GMT+1

GRAND PRIX D'ARABIE SAOUDITE - Ils s'apprêtent à disputer l'avant-dernier round du plus grand combat du XXIe siècle. Mais ce jeudi, à Jeddah - nouvelle ville hôte d'un Grand Prix de Formule 1 - Max Verstappen (Red Bull) et Lewis Hamilton (Mercedes) ont joué à cacher leur jeu. Même si le tracé saoudien donne un avantage certain au septuple champion du monde.

Hamilton ou Verstappen ? "Je ne sous-estimerai pas la volonté de Lewis de vouloir son 8e titre"

Ce n'est certainement pas parce qu'ils ont pris l'habitude de se voir de près en piste qu'ils ont cherché à mettre de la distance entre eux, face à la presse, en marge de l'avant-dernier Grand Prix de la saison. Ce week-end, à Jeddah, l'odeur d'un bitume encore tout frais résiste difficilement à celle du chaos. En tête du championnat du monde, Max Verstappen ne dispose plus que de huit unités d'avance et le souffle de Lewis Hamilton, brillant vainqueur des deux dernières manches, n'a jamais été aussi chaud.
Bref, la température est élevée. L'air est lourd et c'est certainement la raison pour laquelle les deux hommes ont choisi la retenue, cette fois, au moment de se projeter sur le 21e round d'un combat hors norme. Pour le chassé comme pour le chasseur, hors de question, donc, de laisser transparaître la moindre émotion, si près du but. Ce serait un aveu de faiblesse. "Qu'importe où nous finirons, car nous avons réussi une très belle saison en tant qu'équipe, a confié, de manière surprenante, Max Verstappen. Être à la lutte pour le titre jusqu'à la fin est quelque chose de très positif pour nous. Nous ne regardons pas les autres."
Je suis plus détendu que jamais
Difficile d'imaginer, pourtant, que le prodige néerlandais se satisferait d'une place de dauphin, lui qui a été programmé, dès son plus jeune âge, pour décrocher le titre de champion du monde. Le pilote Red Bull a globalement dominé la saison et n'a cessé de démontrer, jusqu'au Grand Prix du Brésil, qu'il était capable de repousser les limites pour coiffer une première couronne. "C'est la bataille la plus serrée que ce sport ait connu depuis très, très longtemps, a sobrement souligné Lewis Hamilton. Et la plus difficile."
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Casque arc-en-ciel, kilt et monoplace noire : quand Hamilton prend position

Le Britannique, champion à sang-froid, n'a rien concédé de plus au jeune loup. Au contraire de son rival, lui n'a pas encore de balle de match. Ce qui ne l'empêche pas de dormir sur ses deux oreilles. "Je suis plus détendu que jamais, a-t-il assuré. Ce n'est pas la première fois. Je me souviens du premier championnat, même du deuxième et du troisième, les nuits sans sommeil et tout ça… Maintenant, je suis bien plus sûr de moi-même et je m'implique comme jamais."
A les entendre, on finirait par croire que cette fin de saison ressemble à toutes les autres. Ou qu'elle serait beaucoup plus importante pour les livres d'histoire que pour eux-mêmes. "Se battre contre Lewis a été bon pour la F1, car c'est le jeune pilote contre le multiple champion du monde, a analysé Verstappen. Mais lutter contre quelqu'un du même âge ou contre un champion établi n'a pas d'importance. Vous savez que les deux sont de grands pilotes."

Gros avantage pour Hamilton

"Pour moi, ce serait un titre important parce que c'est quelque chose que personne n'a jamais fait auparavant", a habilement rappelé le pilote Mercedes. Un huitième titre le placerait effectivement seul au sommet de son sport. Le Britannique l'a franchement approché, ces dernières semaines, grâce à deux victoires somptueuses et une monoplace ultra-performante. Ce week-end, son écurie lui a réinstallé le moteur tout neuf avec lequel il avait remonté toute la grille à Sao Paulo. Sur le papier, il aura donc encore l'avantage sur la Corniche de Jeddah.
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Ce tout nouveau tracé fait en effet la part belle à la puissance : les pilotes y rouleront pied au plancher près de 80% du tour, et 22 des 27 virages peuvent être pris à plus de 200 km/h, et certains d'entre eux seront effacés à plus de 300 km/h. Verstappen pourrait donc devoir flirter avec les limites s'il veut conserver un avantage avant l'ultime Grand Prix, à Abou Dabi. Au point de risquer le contact ? "C'est une chose à laquelle je n'ai vraiment pas pensé."
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