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Formule 1, Grand Prix d'Arabie Saoudite - Sergio Pérez en pole devant Alonso, Max Verstappen partira 15e, Leclerc 12e

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 18/03/2023 à 20:45 GMT+1

GRAND PRIX D'ARABIE SAOUDITE - Sergio Pérez a assuré l'essentiel pour Red Bull. Victime d'un soucis mécanique avec Max Verstappen en Q2, l'écurie autrichienne a quand même décroché la pole avec son pilote n°2. Il partira devant Fernando Alonso (0"465), George Russell (0"592) et Carlos Sainz (0"666). Initialement 2e, Charles Leclerc partira 12e à cause de sa pénalité. Super Max sera à la 15e place.

Max Verstappen in Saudi-Arabien

Crédit: Getty Images

Érigée en show depuis quelques années, la Formule 1 n'en reste pas moins un sport mécanique. Alors que Max Verstappen était parti pour tout écraser au Grand Prix d'Arabie saoudite ce week-end, cette réalité l'a rattrapé au pire moment pour lui et son équipe. Et le spectacle n'aura peut-être pas à s'en plaindre.
Dominateur de toutes les séances d'essais libres, écoeurant encore en Q1, le Néerlandais a été stoppé brutalement dans sa progression vers une pole position qui lui paraissait promise lorsqu'un affreux bruit est remonté des entrailles de sa RB19, en Q2. Sans autre solution que rentrer au ralenti, le double champion du monde n'a pas tardé à sortir de sa machine pour suivre les débats dans son garage.
Vendredi, lors de la première session de roulage, il s'était plaint d'un dysfonctionnement de sa transmission. Le problème était réel, son équipe en avait fait peu de cas mais elle l'avait changée pour cette deuxième journée.

Ferrari s'est rassuré

Max Verstappen privé de pole position et qualifié 15e, Sergio Pérez a donc fait le travail pour Red Bull. Sans flamber. Relégué régulièrement à 0"3 ou 0"4 de son leader depuis le début du week-end, le Mexicain est parvenu à garder la petite marge sur les challengers de l'équipe de Milton Keynes. Fernando Alonso et son Aston Martin auraient pu être ceux-ci, mais Ferrari a finalement débloqué le potentiel de la SF-23 de Charles Leclerc. Obligé jusqu'alors de rouler avec un V6 bridé, le Monégasque a enfin pu profiter de toute la puissance de sa machine pour arracher le deuxième temps, à 0"155. Une place qui se transformera en 12e position sur la grille de départ dimanche en raison d'une pénalité technique.
Encore en grande forme mais au volant d'une AMR23 pas tout à fait compétitive pour menacer la Red Bull de son ami Sergio Pérez, Fernando Alonso s'est donc contenté de la troisième place, à 0"465, qui l'autorisera à s'élancer de la première ligne, dimanche. Une position à laquelle aurait pu prétendre George Russell, excellent quatrième à 0"592, à bord d'une Mercedes moins en souffrance qu'il y a deux semaines à Sakhir sur ce tracé moins abrasif et usant pour les gommes arrière.
Derrière ces quatre hommes, Carlos Sainz a encore montré ses limites dans l'exercice du tour unique, et c'est un peu dommage pour Ferrari qui aurait pu avoir une machine capable de jouer la victoire face au n°2 de Red Bull. Qualifié cinquième à 0"666, l'Espagnol a roulé tout juste 0"014 plus vite que Lance Stroll (Aston Martin).
A cette liste de déçus, on peut ajouter Lewis Hamilton. En retrait depuis deux jours chez Mercedes, le septuple champion du monde a plafonné au huitième rang, à quasiment 0"4 de son coéquipier, George Russell ; derrière Esteban Ocon (Alpine) et seulement 0"020 devant le débutant australien Oscar Piastri (McLaren), alors que Pierre Gasly a assuré la présence d'une seconde Alpine en Q3.
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