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Haas, Verstappen, Alonso, Renault, Ocon : 5 histoires au coeur du peloton
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Publié 25/03/2018 à 15:07 GMT+2
GRAND PRIX D'AUSTRALIE - Loin de la lutte pour le podium, les satisfactions ont été rares dimanche à Melbourne. A part le Top 5 de Fernando Alonso et le tir groupé de Renault, la course a fait des déçus comme les pilotes Haas, Max Verstappen (Red Bull) et Esteban Ocon (Force India).
Romain Grosjean (Haas) au Grand Prix d'Australie 2018
Crédit: Getty Images
Haas : Une stratégie à deux abandons
L'équipe US s'est relancée cette saison grâce aux clones de la Ferrari 2017 dont Kevin Magnussen et Romain Grosjean ont trouvé le meilleur usage. Dommage que ça passe par ce gâchis au stand. Le Danois n'a pas dépassé le virage n°4 après son pit stop, le Français le n°2 après être reparti avec deux roues mal serrées. Des pilotes dépités, des mécaniciens K.-O. debout, la déception collective a fait peine à voir. "Cela nous fend le cœur", a lâché Magnussen. "Nous avons envie de pleurer", a dit Grosjean.
22 points perdus et 10.000 euros d'amende c'est cher payé et au rythme où progressent McLaren et Renault, les possibilités de gros coups vont vite se raréfier.
Verstappen : Beaucoup d'indiscipline
Le Néerlandais a totalement raté son Grand Prix à cause d'une casse, après quatre ou cinq tours, que Red Bull n'a pas précisé. Il a quand même un peu tout mis sur le compte d'une machine au comportement dégradée mais c'est bien lui qui a commis la première faute en se faisant déborder au départ par Kevin Magnussen (Haas). Passablement énervé par ce revers l'empêchant de maximiser un premier relais en pneus "super tendre", il a attaqué à outrance derrière le Danois jusqu'à surchauffer ses pneus. Son 360° lui a coûté trois places supplémentaires pour échouer au 8e rang. Pas mieux que P5 pour débuter une saison, en 2016 : le Batave a manqué une belle occasion et perdu son premier match contre Daniel Ricciardo.
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Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix d'Australie 2018
Crédit: Getty Images
Alonso : Une première opportunité saisie
Les abandons des Haas, les problèmes de Verstappen (Red Bull) et Sainz (Renault) l'ont propulsé à une cinquième flatteuse mais c'est le propre des bons pilotes d'être là pour saisir les opportunités. Gonflé à bloc comme on le connait, il a rappelé que McLaren avait modifié à la hâte l'arrière de sa monoplace pour intégrer le V6 Renault. Et estimé que ce Grand Prix d'Australie avait le plus difficile de la saison pour Woking avait une phase de développement agressive.
Renault : Des jalons posés
Nico Hülkenberg 7e à 32 secondes, Carlos Sainz 10e à 45 secondes : le contrat est rempli pour le Losange, qui s'est positionné derrière McLaren mais devant Haas au championnat. Un résultat jugé "satisfaisant" par Cyril Abiteboul, le directeur d'équipe. "Clairement, il ne doit y avoir aucun grain de sable - des arrêts au stand à la fiabilité - pour obtenir un bon résultat. La voiture de sécurité nous a pénalisé, mais ce sont des faits de course qui peuvent parfois nous profiter", a-t-il ajouté.
Et ce n'est pas tout : après une dernière ligne droite de championnat difficile 2017 du point de vu de la fiabilité, Viry-Châtillon a redressé la barre en plaçant toutes les monoplaces motorisées par ses soins dans le top 10, une première.
Ocon : Dans l'anonymat du peloton
Parti de la 14e place, le Normand a fini 12e, à 13 secondes de son coéquipier, Sergio Pérez, en subissant. A part un dépassement sur Lance Stroll au premier tour et un duel avec Valtteri Bottas (Mercedes), il a retenu que la VJM11 était moins distancée en rythme de course que samedi. "Il nous manque un peu de performance pour espérer rentrer dans le Top 10", a-t-il reconnu. Les points sur des bases régulières comme en 2017 sont donc à oublier.
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