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Formule 1 - GP d'Australie : Max Verstappen émerge du chaos, Lewis Hamilton décroche son premier podium

Jeremie Bernigole

Mis à jour 02/04/2023 à 10:32 GMT+2

GRAND PRIX D’AUSTRALIE – Un véritable carnage en fin de course. Parti en pole position, le double champion du monde Max Verstappen (Red Bull) a décroché sa première victoire à Melbourne, dans le chaos provoqué par de nombreuses interruptions. Derrière lui, Lewis Hamilton (Mercedes) a su s’extirper des collisions pour décrocher son premier podium. Fernando Alonso (Aston Martin) termine troisième.

Max Verstappen, gagnant du GP d'Australie

Crédit: Getty Images

C'est du jamais-vu. Marqué par trois drapeaux rouges et des crashes en pagaille, le Grand Prix d'Australie 2023 s'est conclu par une parade derrière la voiture de sécurité et la victoire de Max Verstappen (Red Bull). En tête la majeure partie de la course, le Néerlandais a compté jusqu'à 11 secondes d'avance sur son plus proche poursuivant avant une série d'incidents en piste. Lewis Hamilton (Mercedes) et Fernando Alonso (Aston Martin) complètent ce podium de champions du monde.

Verstappen encore à la fête

La troisième manche du Mondial 2023, disputée à l'Albert Park pour la première fois depuis la pandémie de Covid, a réussi l'exploit d'être ennuyante et surprenante à la fois. On aurait pu ouvrir cet article par un aveu d'impuissance face à la force de frappe de Red Bull, invincible cette saison malgré les ennuis mécaniques de Sergio Pérez, parti depuis les stands dimanche. Surpris à l'envol par George Russell (Mercedes), le poleman Max Verstappen (Red Bull) a repris la tête des opérations au 12e tour pour ne plus la lâcher et s'offrir un premier succès à l'Albert Park.
Sur une piste qui a rarement souri à l'écurie autrichienne (un seul succès en 2011, l'oeuvre de Sebastian Vettel), le double champion du monde s'est montré infaillible. Il a collé une danse à Lewis Hamilton (Mercedes), comptant 11 secondes d'avance sur le Britannique sans donner l'impression d'être au maximum de ses capacités. Mais ça, c'était avant le carnage et le grand n'importe quoi en mondovision.
L'abandon de Charles Leclerc (Ferrari), trop téméraire face à Lance Stroll (Aston Martin) dès le troisième virage d'une course de 58 tours, aurait dû nous mettre la puce à l'oreille : ce Grand Prix allait être fou. Complètement fou.

Des drapeaux rouges à foison

La voiture de sécurité est sortie une première fois pour remettre de l'ordre. Le moteur encore chaud, elle a encore dû prendre la piste lorsque Alexander Albon (Williams) a testé la solidité des murs australiens au septième tour. Débris et gravier sur la piste. Drapeau rouge. Interruption de la course. Mine déconfite de Russell (Mercedes), victime collatérale du Thaïlandais. Leader, le Britannique avait plongé dans la voie des stands à l'annonce de la safety car. Une fausse-bonne idée, digne de la Scuderia Ferrari, puisque les pilotes ont été autorisés à changer leurs pneus sans conséquence de temps.
La journée galère s'est poursuivie pour Russell, contraint à l'abandon, voiture en feu, à la 18e boucle. Course interminable, pensait-on. La tendance s'est confirmée avec la mainmise de Verstappen. Sieste assurée entre deux espressos. Meilleur tour par-ci, secteurs en violet par-là. C'en était trop pour Kevin Magnussen (Haas), meilleur allié des spectateurs ce dimanche.
On n'en attendait pas tant, mais le Danois a relancé l'intérêt de la course en explosant sa roue arrière droite contre un mur en sortie de virage. Tout seul. Nouvelle voiture de sécurité, nouveau drapeau rouge. Un croissant englouti, et la direction de course, dans son extrême bonté, décidait d'un énième départ arrêté avec des pneus fraîchement montés. Deux tours à disputer. Quelques hectomètres après la ligne de départ, le chaos.

Une fin de course chaotique

Carlos Sainz (Ferrari), P4, a harponné Fernando Alonso (Aston Martin), déclenchant un effet papillon désastreux. Esteban Ocon (Alpine) a satellisé son coéquipier Pierre Gasly ; Logan Sargeant (Williams), en bon samaritain, a voulu donner de l'élan à l'autre rookie Nyck de Vries (AlphaTauri) en le poussant... Quatre voitures au tapis. Nouveau drapeau rouge, sans sortie de la safety car, et nouvelle attente.
Une demi-heure et une pénalité de cinq secondes pour Sainz plus tard, les 12 monoplaces encore valides -positionnées selon l'ordre pré-troisième drapeau rouge- ont procédé à une parade Disneyland devant des spectateurs médusés. Classement inchangé : Sainz relégué au 12e rang, Stroll au pied du podium devant Pérez, premiers points en F1 pour Oscar Piastri (McLaren, P8) devant ses compatriotes... et voiture de Nico Hülkenberg (Haas) à l'arrêt, victime d'une panne.
Surprenant jusqu'au bout. Après trois ans d'absence, le Grand Prix d'Australie a rattrapé le temps perdu. Et dire que le tracé de l'Albert Park avait été retravaillé l'an dernier pour offrir plus de spectacle...
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