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Bottas poleman, Vettel revanchard, clash au virage n°3 : le Grand Prix en questions

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 01/07/2018 à 13:33 GMT+2

GRAND PRIX D'AUTRICHE - Pole de Valtteri Bottas (Mercedes), défi de Sebastian Vettel (Ferrari) en "ultra tendre", chances des Red Bull de briller à domicile... Voici quelques questions et tentatives de réponses avant la 9e manche du Mondial à Spielberg.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Autriche 2018

Crédit: Getty Images

Qu'est-ce que Valtteri Bottas a fait de ses précédentes pole positions ?

Du bon et du moins bon pour les quatre qu'il possedait jusqu'à présent datant de 2017. Il n'avait pas tenu l'usure de ses pneumatiques à Sakhir et s'était fait griller la politesse par Sebastian Vettel (Ferrari) d'entrée à Sao Paulo. En revanche, il avait été d'une réactivité exceptionnelle à Spielberg et infaillible également à Abou Dabi.

Vettel a-t-il une chance de gagner ?

Oui, mais elle est bien faible. Les statistiques sur la version courte du circuit montrent qu'un seul pilote parti hors du Top 4 a triomphé à Spielberg : David Coulthard (McLaren), de la 7e position en 2001.
Plus sûrement, l'Allemand est dans une posture compliquée avec ses "ultra tendre" qu'il risque de traîner comme un boulet face aux voitures devant lui chaussées en "super tendre". Ça l'aidera au départ mais pas après et il serait étonnant qu'il pousse son relais autant que les Mercedes et les Red Bull. Son salut pourrait donc venir d'une voiture de sécurité, intervenue deux fois sur les quatre dernières éditions.
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Sebastian Vettel

Crédit: Getty Images

Les Red Bull peuvent-elles rétablir la situation ?

Non, selon Max Verstappen. "La voiture était meilleure samedi, elle était plus rapide en Q1 et en Q2 mais nous n'avons pas passé le cap nécessaire en Q3", a expliqué le Néerlandais. "Tout le week-end, nous avons couru après l'équilibre de la voiture et nous ne sommes pas aussi proches qu'espéré. Ça n'a pas affecté seulement notre vitesse en qualification mais également notre rythme sur long run."
Et ça n'est pas qu'une question de tenue de route. "Cinquième et septième (avant rétrogradation de Vettel), c'est représentatif sur un circuit où la puissance est si sensible", a relevé Christian Horner, directeur d'équipe à Milton Keynes. "Avec trois longues lignes droites et un minimum de virages, nous n'étions pas en mesure d'utiliser de forces même avec la petite évolution du moteur."
Daniel Ricciardo (Red Bull) au Grand Prix d'Autriche 2018

Peut-on espérer beaucoup de dépassements ?

On est le plus souvent déçu. Hormis les 66 de 2016 et les 41 de 2014, les totaux sont faibles : 15 en 2002, 17 en 2003, 19 en 2015, 12 en 2017…

Quel est le point chaud du circuit ?

Le virage n°3, incontestablement. Il a été le théâtre des accrochages entre les McLaren de David Coulthard et Mika Häkkinen en 1999 et les Mercedes de Nico Rosberg et Lewis Hamilton en 2016. Ou encore le dépassement raté de Juan Pablo Montoya (Williams) sur Michael Schumacher (Ferrari) l'ayant mené dans les graviers en 2001.
Mais les tentatives devraient être facilitées par l'ajout d'une troisième zone DRS cette année.

Quelle stratégie pour les 71 tours ?

"En raison de la faible dégradation des pneumatiques sur cette piste et des conditions sèches attendues, une stratégie d’un pit-stop devrait être privilégiée par la plupart des pilotes", a indiqué Pirelli.
Les Mercedes et les Red Bull seront les seuls du Top 10 en "super tendre" et la tentation sera forte pour les pilotes des Flèches d'argent de passer des "tendre" pour finir car les "ultra tendre" n'ont pas donné de bons résultats sur longs relais.
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