Sebastian Vettel (Ferrari) échappe à de nouvelles sanctions

La FIA n'a pas gâché le trentième anniversaire de Sebastian Vettel. Réunie lundi à Paris pour examiner la responsabilité de l'Allemand et déterminer si le stop and go de 10 secondes qui lui avait été infligé lors du Grand Prix d'Azerbaïdjan pour un coup de roue volontaire dans la Mercedes de Lewis Hamilton était une sanction adaptée, la haute instance a répondu par l'affirmative.

"Le président de la FIA, Jean Todt, a décidé à l'issue de la réunion que le dossier était clos", a indiqué la FIA. Néanmoins, le Français ne tolèrera pas de récidive. "S'il devait y avoir une répétition d'un tel comportement, la question serait immédiatement renvoyée vers le Tribunal international de la FIA pour une enquête plus approfondie", a ajouté la FIA.

Les commissaires de l'épreuve disputée à Bakou avaient hésité à disqualifier le pilote Ferrari pour son geste impulsif, après avoir percuté la Flèche d'argent sous régime de voiture de sécurité, avant le restart du 21e tour. Sa responsabilité avait été considéré comme entière, la télémétrie n'ayant relevé aucun ralentissement du pilote britannique.

Sebastian Vettel, qui s'était vu retirer trois nouveaux points sur sa superlicence, avait fait le déplacement dans la capitale française pour s'expliquer. Ses excuses en l'ont pas exonéré de sanctions disciplinaires : il devra participer à des activités éducatives dans les championnats de la FIA de Formule 2, Formule 3 et Formule 4.