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"Nous les avons surpris"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 13/05/2012 à 21:08 GMT+2

Pastor Maldonado (Williams) a gâché sa pole mais ne s'est pas désuni derrière Fernando Alonso (Ferrari), qu'il a piégé avec la stratégie.

pastor maldonado, fernando alonso, kimi raikkonen

Crédit: AFP

Que ressentez-vous après cette première victoire ?
Pastor Maldonado : C'est une journée merveilleuse, pas seulement pour moi mais pour toute l'équipe. Nous avons tellement travaillé depuis l'année dernière pour progresser course après course pour être là (ndlr : à la place du premier). Nous étions déjà là hier après une super qualif et nous l'avons refait aujourd'hui. Ce fut une course éprouvante aussi à cause de la stratégie, au niveau des pneus arrière. Après deux tours, j'étais en galère. J'ai dois dire que je suis plutôt content car la voiture était tellement compétitive depuis le premier tour. Fernando a pris un meilleur départ que moi mais je suis parvenu à suivre son rythme ; c'était super. Vous pouvez imaginer ce que je ressens après ma première pole et ma première victoire.
De premiersur la grille, vous êtes passé deuxième…Quand avez-vous songé à la victoire ?
P. M. : L'équipe a bien bossé et j'ai fait ma part du boulot en qualif. C'est sûr qu'être promu en pole a facilité les choses.
Vous vous êtes fait déborder au départ.
P. M. : Effectivement, nous n'avons pas fait un départ génial. Je pense que l'embrayage a patiné. Fernando [Alonso] a bien mieux bondi. Quand j'ai vu que j'étais deuxième au premier virage, je me suis dis : "OK, la course va être longue. Il va falloir attaquer sans cesse." Il fallait se préparer à changer notre stratégie juste pour attaquer Ferrari, et nous l'avons fait. Je pense que nous les avons surpris au deuxième pit stop en nous arrêtant si tôt. Tout a été parfait, sauf le dernier pit stop. Nous nous sommes fait une frayeur mais ça n'a pas compromis le résultat final.
A la fin, Fernando s'est rapproché de vous, puis s'est éloigné.
P. M. : Quand il est revenu, j'ai pris soin de mes pneus. Je n'attaquais pas trop à cause de l'usure des pneus. Nous avions une super stratégie, tout était sous contrôle, même lorsque Fernando était trop près de moi. Nous avions une meilleure traction que lui, en utilisant le KERS et le reste. Il s'agissait de gérer la course en surveillant les écarts et le rythme.
Vous êtes maintenant un héros national...
P. M. : Tout le monde est assurément heureux dans mon pays. J'ai vraiment de la chance d'avoir tout un pays derrière moi (ndlr : il paie son volant chez Williams depuis 2010 grâce à la société pétrolière nationale PDVSA). Je suis heureux pour le Venezuela. Je suis heureux pour Williams également. Ils ont fait un travail extraordinaire afin de me donner une voiture sensationnelle pour cette course.
Vous êtes le cinquième vainqueur différent cette année, la hiérarchie paraît serrée. Vous comptez-vous - vous et Williams - parmi les possibles champions du monde ?
P. M. : Nous sommes quand même un peu en retrait par rapport aux leaders (Vettel et Alonso) et nous devons continuer de travailler. Nous ne sommes pas le meilleur team mais nous cherchons à gagner d'autres courses, faire des podiums. Je suis vraiment heureux car l'équipe n'avait plus gagné depuis tellement longtemps (ndlr : le dernier GP de 2004).
La prochaine courseest à Monaco, l'une de vos piste préférée. Quelles chances avez-vous d'aligner une seconde victoire ?
P. M. : Ce sera une bonne opportunité pour nous de s'y montrer à nouveau rapide. Je piloterai au mieux, l'équipe est attentive à la voiture. Il faut continuer comme ça, la développer le plus vite possible. Dans ce championnat, la régularité sera la chose la plus importante.
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