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Hamilton (Mercedes), Vettel (Ferrari), Alonso (McLaren), rafales : les clés de la course à Montmelo

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 14/05/2017 à 18:27 GMT+2

GRAND PRIX D'ESPAGNE - Lewis Hamilton (Mercedes) part en pole dimanche à 14h00 pour 66 tours qui promettent d'être piégeurs, entre les pneus et le vent à surveiller. Voici ce qu'il faut savoir en vue de la 5e manche du Mondial, à Montmelo.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Espagne 2017

Crédit: Getty Images

L'homme de la pole position : Lewis Hamilton (Mercedes)

Le Britannique passe rarement deux fois à côté de son sujet. Perdu dans les réglages à Sotchi, où même le set-up de Valtteri Bottas ne lui avait rien apporté, il a pris une direction claire en misant tout sur le secteur 3. Spécialement les quatre derniers virages où il a collé 0"487 à Sebastian Vettel (Ferrari) pour préserver sa 64e pole position en carrière.
Il avait aussi peut-être besoin d'un circuit archi-connu comme Montmelo pour se refaire. Il doit en profiter : sa W08 à empattement long ne sera sûrement pas la machine dotée des meilleurs fondamentaux à Monaco.

Le performer : Fernando Alonso (McLaren)

"Gigantesque", "incroyable", "sensationnel"… Le concours de superlatifs a débuté dès la fin de la Q3 pour souligner la performance stratosphérique de Fernando Alonso, septième devant deux Force India et une Williams. Sur une piste très abrasive, l'Espagnol aura de quoi faire parler son savoir-faire. Top 10 tout à fait possible.
Fernando Alonso (McLaren) au Grand Prix d'Espagne 2017

Les battus : Räikkönen, Vandoorne, Stroll et Palmer

Après cinq meetings, on ne peut plus parler de circonstances défavorables ou de malchance chronique. Kimi Räikkönen (Ferrari), Stoffel Vandoorne (McLaren), Lance Stroll (Williams) et Jolyon Palmer (Renault) sont les quatre pilotes systématiquement battus par leurs coéquipiers en qualifications 2017.

Le perplexe : Felipe Massa (Williams)

La FW40 n'a clairement pas le vent en poupe et c'est inquiétant. Le Brésilien n'a même pas sauvé les apparences avec son 9e chrono. "Nous savions que 7e était notre maxi et nous sommes 9e", a-t-il exposé. "J'ai galéré avec la surchauffe de mes pneus pendant toute la qualification, spécialement dans le secteur 3. Ce fut même difficile de passer en Q2 puis en Q3, car les pneus étaient trop chauds. J'étais vraiment très lent dans mon tour de lancement, le plus lent de tous mais ça ne marchait pas. J'ai même ralenti pour voir si les pneus tenaient pour le dernier secteur. Ça a aidé car j'ai récupéré de la performance, peut-être 0"4, et je suis parvenu à passer en Q2. En Q3, j'étais le plus lent encore dans mon tour de lancement, les pneus surchauffaient et ça a dû me coûter une ou deux positions."

La rengaine : Esteban Ocon (Force India)

Le Français a expliqué une fois de plus qu'il méritait la place de qualification de son coéquipier, Sergio Pérez. Il s'est fait taper 8 fois sur 9 par Pascal Wehrlein chez Manor en 2016 et déjà 4 fois sur 5 par le Mexicain cette année. Il est le seul à considérer qu'il rencontre des problèmes. Le championnat du monde des excuses, ça devient lassant.

Le regret de la qualification : Aucune Renault en Q3

Quand Nico Hülkenberg a des problèmes, il ne reste plus personne chez les Jaunes. L'Allemand a invoqué des changements de conditions (vent, températures en hausse) pour expliquer son élimination en Q2 (13e), malgré un tour "très bon". La R.S.17 a plafonné après avoir squatté le Top 8 en essais libres. Et ce n'est pas Jolyon Palmer qui pouvait faire un miracle. Alan Permane, directeur sportif, a estimé que 0"2 s'était envolé entre les entraînements et la qualification.
Nico Hülkenberg (Renault) au Grand Prix d'Espagne 2017

Ce que la qualification nous a appris : Honda est capable de bien faire

Le slogan de Honda - "The Power of Dreams" - laisse encore perplexe mais il n'y a peut-être pas de quoi désespérer totalement. Stoffel Vandoorne a fait sa meilleure première journée vendredi à Montmelo en alignant 60 tours sans le moindre problème et Fernando Alonso a été le meilleur des autres (Mercedes, Ferrari, Red Bull) en Q3. Il a mis en demeure Honda (à échéance de septembre-octobre) de lui donner des raisons d'y croire en 2018 et Eric Boullier (McLaren) s'est engagé à faire l'impossible pour le garder. Certes, le chemin est encore long mais ce début de week-end permet de faire retomber la pression sur le couple anglo-japonais.

Le chiffre : 50

En chevaux, ce qui manque au Honda pour se battre pour une pole position, selon Fernando Alonso (McLaren).

La série en cours

Massa, Räikkönen, Button, Webber, Vettel, Maldonado, Alonso, Hamilton, Rosberg et Verstappen se sont succédé au palmarès depuis 2007. Qui pourrait être le 11e vainqueur différent de suite à Montmelo ? On peut miser sur Bottas ou Ricciardo.

La décla : Lewis Hamilton (Mercedes)

Je ne sais pas si les gars à l'usine sont fatigués d'entendre ça, mais ils ont fait un boulot incroyable.

Ce qu'il faut savoir avant la course

Comme il y a deux semaines, il sera interdit de se rater au coup d'envoi : avec 730 mètres de la pole position au virage n°1, le circuit de Catalogne affiche le deuxième run le plus long de la saison (après Sotchi). Les pilotes devront aussi faire attention aux rafales de vent, spécialement dans le virage n°3.
Les écuries ont confirmé la trop grande prudence de Pirelli face aux pneus proposés : les "super tendre" voire "ultra tendre" auraient pu faire partie du pack ce week-end. Le deal est donc clair pour les 66 boucles : faire le maximum de tours avec les "tendre" avant de passer aux "medium" obligatoires…
Les pilotes surveilleront comme d'habitude à Montmelo l'usure du pneu avant gauche, spécialement sollicité dans le virage n°3. Le grainage ne sera a priori pas un problème.
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Espagne 2017
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