Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Formule 1 - Pérez et Alonso à la faute, Leclerc à l'envers, rififi chez Mercedes : Verstappen est seul au monde

Tristan Henry

Mis à jour 03/06/2023 à 19:21 GMT+2

GRAND PRIX D'ESPAGNE - Qualifications - Max Verstappen est rapide, très rapide. Le voir obtenir la pôle ce samedi à Montmelo n’a pas été une surprise. Mais la manière dont il a obtenu interroge aussi sur ses adversaires. Entre les erreurs d'Alonso ou Pérez, la malchance de Leclerc ou la boulette de Mercedes, tour d’horizon des rivaux qui laissent le Hollandais bien seul au monde.

Verstappen dopo le qualifiche al GP Catalunya 2023

Crédit: Getty Images

La piste mouillée devait pouvoir le perturber. Souverain sur le sec, Max Verstappen n’avait aucun intérêt à voir un soupçon d’incertitude se glisser dans le programme de la qualification de samedi. Et pourtant, c’est encore lui qui a su tirer son épingle du jeu dans des conditions changeantes, profitant d’erreurs de ses rivaux dont il n’a vraiment pas besoin.

Pérez, la récidive qui fait très mal

La méthode Coué n’a pas marché, et on ne sait plus trop ce qui pourrait fonctionner. Une semaine après être sorti dès la Q1 de Monaco, lui valant les terribles critiques d’Helmut Marko, le Mexicain est arrivé en Espagne plein d’ambitions, allant jusqu’à affirmer "je fais jeu égal avec Max" a cours du week-end.
Las, les bonnes paroles n’ont pas suffi. Dominé tout au long des essais libres, le Mexicain a concédé pas moins d’une seconde sur son coéquipier au Q2, alors qu’il s’élançait au même moment que lui. Et, pendant que Verstappen se reposait avant la Q3, il a dû sortir un train de pneus neufs pour défendre son passage en troisième phase. Une glissade sur un vibreur plus tard, et "Checo" gaspillait son deuxième tour rapide tout en endommageant ses pneus. Au vu des performances de la Red Bull, sa 11e place sur la grille est insuffisante. Et il le sait.
"Je n'étais pas à l'aise, je n'arrivais pas à sortir le potentiel de la voiture. J'ai essayé de modifier mon style de pilotage. Mes pneus étaient trop chauds pour le dernier tour. Demain, je vais essayer de prendre de bons points, peut-être viser le podium". Viser le podium, et concéder probablement des points sur Verstappen, toujours plus seul au monde.

Alonso, l’erreur de débutant

"J’ai fait une erreur en Q1 sur mon tour de sortie en touchant une zone humide. J’ai endommagé mon plancher, donc on est partis du mauvais pied. Le niveau de performance n’était pas là, ce n’était pas mon meilleur samedi".
A 41 ans, Fernando Alonso dispute ce week-end son 362e Grand Prix. Autant dire qu’il a l’expérience nécessaire pour ne pas réaliser l’erreur qu’il a effectuée en début de Q1. En glissant dans les graviers, l’Espagnol a endommagé son plancher, et le scotch placé à la hâte par ses mécaniciens n’a pas suffi. Difficile d’affirmer qu’il aurait pu titiller Verstappen sans ce problème, mais son Aston Martin valait mieux que sa 9e place, comme en témoigne la 6e position de Lance Stroll qu’il avait pour l’instant toujours battu.
Et ce d’autant qu’il n’y a que un dixième entre Sainz (2e) et Hamilton (5e). En partant si loin, Alonso a peu de chance de s’offrir une 33e victoire que le public espagnol attendait avec autant d’impatience. Pour ses fans, sa première véritable erreur de la saison intervient au mauvais moment.
picture

Fernando Alonso

Crédit: Getty Images

Leclerc, la descente aux enfers

Que cette saison est difficile pour Charles Leclerc. Alors que la Ferrari présentait ce week-end des améliorations et notamment un nouveau plancher censé rendre la monoplace plus stable, le Monégasque a été éliminé en Q1, une première depuis Monaco en 2019. 19e sur la grille, il se prépare à un ecourse compliquée sur un circuit pas vraiment connu pour les possibilités de dépassement, malgré la modification du dernier secteur. En cause, une instabilité à l’arrière droit que n’a visiblement pas connue son coéquipier Carlos Sainz, deuxième sur la grille.
"On a pas eu le temps de savoir exactement ce qui s’est passé, mais Charles s’est plaint d’un problème dans les virages à gauche (…) Je pense qu’il y a un problème sur l’auto. J’ai archi confiance en Charles. Il s’est plaint d’un problème avec le premier train de pneus, et ca a persisté avec le second set, donc ce n’était pas les pneus", a expliqué Frédéric Vasseur.

Mercedes, l’improbable erreur

Après la pénalité subie par Leclerc à Monaco la semaine dernière pour avoir bloqué Lando Norris, Montmelo a de nouveau été le théâtre de panne de "rétroviseurs" (et de problèmes de communication). Si Pierre Gasly (Alpine) a fait fort et risque gros en ayant gêné Sainz puis Verstappen, la palme revient aux Mercedes. Lors de l’ultime tour chronométré de George Russell en Q2, le pilote n’a pas été mis au courant qu’il était juste devant… son coéquipier Lewis Hamilton.
Résultat, il a déboîté violemment derrière Sainz qui ralentissait, heurtant l’avant de son coéquipier dans un choc aussi incompréhensible qu’il aurait pu être dangereux. Pas de Q3 pour Russell, un aileron avant abîmé pour Hamilton qui termine en P5 alors que sa Mercedes semblait redoutable : les Flèches d’argent ont bien mal exploité leur potentiel ce samedi.

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité