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"La route est longue"

ParAFP

Mis à jour 27/06/2011 à 17:56 GMT+2

L'Allemand Sebastian Vettel (Red Bull), questionné sur le moment où il pensait qu'il serait sacré champion, a botté en touche, affirmant qu'il n'"était pas bon en maths", dimanche à Valence après sa victoire au Grand Prix d'Europe, sa sixième en huit courses.

2011 GP d'Europe Red Bull Vettel

Crédit: Red Bull - Gepa

Vous gagnez depuis la pole. Encore un week-end sans concurrence...
Sebastian Vettel : Non, les week-ends sont toujours longs. Bien sûr, j'adore venir ici. L'atmosphère est très spéciale. C'est un peu comme Monaco, mais plus relâché. Ce n'est pas si plein de monde, pas tant en mouvement, mais l'ambiance est là. Les tribunes principales sont remplies. Fernando (Alonso) a la plupart du soutien, mais au final, c'est un très beau GP. On a toujours un peu de mal à savoir à quel niveau nous serons ici, car il y a peu de virages à grande vitesse et beaucoup de durs freinages. Nous avons fait d'énormes progrès ces deux dernières années sur ce genre de virage, mais ce n'est pas un circuit idéal pour nous. Malgré cela, nous avons connu un week-end parfait. Samedi (les qualifications) ont jeté les fondations. Dimanche, la course a été longue et dure.
Vous l'avez pourtant dominée du premier au dernier tour, à l'exception d'une boucle laissée à Felipe Massa ?
S. V. : Certes, mais c'était toujours très proches, quelque chose comme deux, une et demi, deux et demi ou trois secondes de différence. Ce n'était pas très simple pour moi de creuser l'écart. C'était un peu l'inconnu. Combien les trains de pneus dureront ? Combien dureront les prochains, et ceux d'après encore ? Avoir ce petit matelas aide, car cela nous permettait de nous arrêter un tour plus tard que les autres. Mais eux revenaient alors sur moi. Et je devais creuser un nouvel écart, en essayant de grappiller 0.1 ou 0.2 sec par tour. Au final, j'ai connu une course sans faute. Je n'ai pas eu de bagarre, mais je me suis battu contre moi-même, la voiture, et les gars derrière qui n'étaient jamais loin.
Avec 77 points d'avance sur le 2e du classement, pouvez-vous commencer à appréhender le championnat plus tranquillement ?
S. V. : Pas vraiment. Je ne regarde pas l'écart. Nous avons connu un début de saison phénoménal. Notre but est de la poursuivre de la même manière. Mais nous y allons pas à pas. Nous prenons chaque course comme elle vient. Bien sûr, nous ne voulons pas prendre trop de risques pour gagner, mais le but reste de remporter les courses. Nous essayons toujours d'atteindre notre optimum. Si nous avons une chance de gagner, nous devons la saisir. Si un jour arrive où nous ne sommes plus assez compétitifs et la voiture ne nous permet plus que de finir 3e, alors nous devrons finir 3e et pas 7e. Mais la route est encore longue. En ce moment, nous en profitons tous. Il est incroyable de voir combien cette équipe a progressé sur les dernières saisons. Tous les départements sont devenus tellement professionnels, pour réagir quand des erreurs sont commises.
Calculez-vous déjà quand vous allez gagner ce championnat ?
S. V. : Non. Je n'étais pas bon en maths. J'aimais cela, mais... Non, il est chouette de savoir que je suis en tête, mais cela ne m'intéresse pas de savoir pour combien de points. On me le dit souvent, donc je n'ai pas besoin de vérifier. Je pense qu'on saura assez vite quand cela importera, que je sois dans une bonne position ou non.
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