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"Jamais été si palpitant"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 15/06/2012 à 10:24 GMT+2

Peter Sauber, le fondateur et principal actionnaire de Sauber, n'a pas été exactement surpris par la 2e place de Sergio Pérez au Canada. Qui appelle d'autres podiums.

2012 GP de Monaco Sauber

Crédit: Sauber F1

Quand avez-vous réalisé que le podium était à votre portée au Canada ?
Peter Sauber : Pas avant la fin de la course. Sergio était parti 15e sur la grille, et de cette place on ne pense normalement pas au podium ; on est simplement heureux de finir dans les points. Mais dès lors que ceux devant ont commencé à avoir des problèmes avec leurs pneus, il est devenu évident qu'un dénouement vraiment inattendu pouvait survenir. Au contraire d'autres pilotes, Sergio n'a pas été affecté par ces problèmes et a pu mener son offensive jusqu'à la toute fin. Il a fait une course extraordinaire.
Est-ce que le résultat vous a surpris ?
PS: Oui et non. Bien sûr, ce le fût qu'il remonte de la 15e à la 3e place dans une course parfaitement normale, sans pluie ni voiture de sécurité. Mais nous savions à la base que la Sauber C31 valait bien mieux que les résultats des derniers GP pouvaient suggérer. Notre performance à Montmelo et à Monaco avaient été en deçà de nos capacités. Nous avions le potentiel dans les deux courses pour être tout devant, mais les choses ne se sont pas bien décantées.
Quelles sont vos attentes pour les prochaines courses ?
P.S. : Si nous parvenons à tout bien faire du vendredi matin au dimanche soir, un super résultat est possible.
Pensez-vous qu'une victoire soit dans vos cordes ?
P.S. : Avant le début de saison, je pense que personne ne m'aurait posé la question. Après avoir eu sept vainqueurs en sept courses, tout paraît possible. En Malaisie, nous sommes passés près. D'autres podiums sont sûrement des objectifs réalistes. Le pré requis est que nos pilotes attaquent les courses à partir de bonnes positions de grille.
Tout le monde n'est pas content de voir sept vainqueurs différents en autant de courses…
P.S. : A ce que j'ai pu voir jusqu'ici, ça n'est qu'une poignée de gens dans le paddock qui ne peuvent s'habituer à ne pas savoir dès le vendredi qui va gagner le dimanche. Les fans voient ça de façon complètement différente. Ils sont ravis de cette compétition imprévisible, très variée et incroyablement serrée. Ça fait vingt ans que je suis en Formule 1 et ça n'a jamais été si palpitant. C'est en parti dû à Pirelli.
Est-ce que Sauber F1 va pouvoir soutenir le rythme de développement des meilleurs ?
P.S. : Les quatre plus grosses équipes ont des moyens financiers bien différents des privés du milieu de peloton. Mais ça ne nous décourage pas. L'efficacité est notre force. Le fait crucial est que la C31 a une excellente base, avec un vrai potentiel de développement.
Quels sont vos buts pour le reste de la saison ?
P.S. : Au début de la saison, c'était marquer des points régulièrement pour améliorer notre position au championnat Constructeurs. Ça reste pour l'essentiel vrai, mais naturellement je suis candidat à d'autres podiums. Nous comptons déjà 58 points après sept des 20 courses au programme. C'est déjà 14 de plus que l'an dernier. Jusqu'à présent les choses se déroulent plutôt bien.
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