Mercedes avait débranché ses couvertures chauffantes, voilà pourquoi les pressions étaient faibles

Les commissaires sportifs de la Fédération internationale de l'Automobile ont décidé de ne pas disqualifier Lewis Hamilton (Mercedes) du Grand Prix d'Italie et ont justifié le classement de l'affaire sans suite.

Le Britannique faisait l'objet d'une investigation car un responsable technique de la FIA avait relevé une pression de 19.2 PSI pour son pneu arrière gauche cinq minutes avant le départ de la course, soit 0,3 PSI en dessous de la pression minimale imposée par Pirelli. Nico Rosberg, qui a abandonné suite à une casse moteur, était aussi inquiété avec une pression encore moins importante, de 18,4 PSI.

Les stewards ont toutefois estimé que Mercedes avait respecté les recommandations émises par Pirelli. "Les commissaires estiment que les pressions étaient au niveau minimal recommandé par Pirelli quand les pneumatiques ont été montés sur la voiture", peut-on lire dans leur rapport.

"Les couvertures chauffantes avaient été déconnectées de leur source d'alimentation, ce qui est une procédure normale", poursuit le communiqué. "En conséquence, la température des pneumatiques [des deux Mercedes] était nettement inférieure à celle maximale autorisée en cas d'utilisation des couvertures chauffantes lorsque la FIA a mesuré la pression des pneus sur la grille.La température des pneumatiques [des Mercedes] était aussi significativement différente de celles des autres voitures dont la pression des pneus avait aussi été mesurées sur la grille. Les stewards ont donc décidé de ne pas aller plus loin."

Cette affaire aura néanmoins des conséquences pour la suite de la saison, comme le suggère le rapport des stewards. "Les commissaires recommandent au manufacturier de pneus et à la FIA de se réunir afin de fournir des directives précises aux écuries concernant la procédure à suivre en cas de prises de mesures sur la grille", peut-on lire en conclusion.

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