Kimi Räikkönen (Ferrari) : "Nous avons été heureux de finir"

Ce n'est pas la première fois que Kimi Räikkönen perd une cause à cause de la consommation excessive qu'il fait de ses pneus. Dimanche, le Finlandais parti de la pole position a fait le moins de tours (20) en "super tendre" parmi les leaders, et il a fait avec des "tendre" à l'agonie qui l'ont conduit à céder la première place au 45e des 53 passages qui comportait le Grand Prix d'Italie.

Sebastian Vettel retardé par son accrochage du premier tour avec Lewis Hamilton (Mercedes), il avait une occasion en or de remporter sa première victoire depuis 2013. Et c'est avec une pointe de frustration qu'il a commenté ainsi sa deuxième place, à 8"705.

"Je pense que j'étais assez rapide (ndlr : pour gagner), mais malheureusement mes pneus arrière étaient trop abîmés et c'était une bataille perdue d'avance, a-t-il jugé. J'ai essayé mais c'était malheureusement impossible à la fin."

"Notre voiture était vraiment bien aujourd'hui, a reconnu le dernier champion du monde de la Scuderia, en 2007. Le premier train de pneus était bon, alors que le second n'a pas fait aussi longtemps que prévu. Il n'y avait pas grand-chose à faire. Nous avons attaqué en permanence, sans un moment de répit au niveau de la gestion des pneus."

"Nous avons de notre mieux et ce n'était pas assez. C'est facile de dire ce que nous aurions dû faire mais nous pensons avoir bien agi, sans commettre de faute. La deuxième place n'est pas idéale mais nous nous en satisfaisons. Je pense que nous avons été heureux de finir, avec un pneu arrière gauche sans gomme", a-t-il conclu.