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Grand Prix d'Italie 2022 - Libres 2 : Verstappen (Red Bull) s'intercale entre les Ferrari de Sainz et Leclerc

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 09/09/2022 à 18:53 GMT+2

GRAND PRIX D'ITALIE - Ferrari continue de montrer les muscles, mais Max Verstappen (Red Bull) remonte dans la hiérachie. Vendredi après-midi à Monza, la seconde séance d'essais libres a placé la F1 75 de Carlos Sainz en tête, 0"143 devant Max Verstappen (Red Bull) et 0"193 devant la seconde "rossa". Derrière eux, l'écart est fait puisque George Russell (Mercedes) se retrouve à 0"722.

"Ferrari ne peut pas continuer à être la risée du paddock"

L'important pour Ferrari était d'imprimer le rythme à l'orée de ce week-end de festivités. Carlos Sainz, condammé à partir du fond de grille dimanche (nouveaux MGU-K, batterie et boîte de vitesses), a montré que la F1 75 en avait dans le ventre en dominant le peloton en 1'21"664.
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Ferrari et le fiasco de ses voitures commémoratives

On peut soupçonner la Scuderia de déjà faire tourner ses V6 à plein régime, mais qu'importe. Max Verstappen (Red Bull), deuxième à 0"143, est sorti de l'ombre après une première séance plus discrète, mais il ne sera pas lui non plus dans la bagarre pour la pole position dimanche, étant donné que RBR a greffé à sa RB18 un nouveau V6.

Mercedes perd pied

Charles Leclerc, qui avait donné le tempo lors de la première session, est donc le premier pilote à pouvoir afficher un tableau de marche lisible. Troisième à 0"193, il est toujours le mieux placé pour viser la position de pointe samedi, car les autres challengers ont décroché derrière.
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Piastri, symptôme d’une gestion hasardeuse des jeunes pilotes en F1

A l'affût lors les essais libres 1, les Mercedes de George Russell et Lewis Hamilton ont sérieusement rétrogradé, aux 5e et 7e rangs, à 0"722 et 0"839, ce qui est beaucoup trop pour espérer quelque chose samedi. Même pas une première à l'heure qu'il est, puisque Lando Norris, qui avait assuré le doublé pour McLaren l'an dernier en Lombardie, a surgi avec la quatrième meilleure performance, à 0"674.

Pérez nulle part

Pendant cette session, on a vu des scènes classiques à Monza, des coéquipiers s'entraîner à rouler l'un derrière l'autre pour se faire l'aspiration samedi en qualification. Et Mick Schumacher garer sa Haas en urgence après la deuxième chicane. Encore un problème de moteur chez Ferrari ? L'Allemand, sans contrat pour 2023, a soupçonné un bris de transmission et le manque de roulage risque de lui porter préjudice.
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L'épilogue de l'affaire Piastri rend la grille 2023 plus lisible

Et pas la peine de chercher du côté de Sergio Pérez pour rendre le suspense insupportable. Encore empêtré dans ses problèmes de réglages, le Mexicain a plafonné à 0"730, et le Honda Racing Corp., qui assure l'exploitation des V6 avec RBR, a mis fin à ses chances en installant son 4e V6. Dix places, c'est la sanction et "Checo" ne s'en remettra pas au vu de la forme qu'il affiche depuis le Grand Prix de France.

Alpine à 1"0, Gasly à 1"4

A part ça, faut-il parler des Bleus ? Les Alpine d'Esteban Ocon et Fernando Alonso ont regressé à plus d'une seconde et Pierre Gasly n'a toujours pas dévoilé le potentiel de son AlphaTauri. 14e à 1"471, c'est même franchement inquiétant. Heureusement qu'Alpine connait son potentiel.
L'écurie au A fléché le veut pour l'an prochain, mais la FIA n'a toujours pas infléchi sa position sur la superlicence de Colton Herta, seul candidat désigné par le recruteur Helmut Marko pour le remplacer. Le règlement est le règlement, et pour la FIA il n'y a rien à faire : l'Etasunien qui court en Indy a 32 points sur sa superlicence et il lui en faut 40.
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