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La FIA insiste

ParAFP

Mis à jour 13/04/2012 à 06:40 GMT+2

La Fédération internationale de l'automobile ne cite qu'un canal d'information pour affirmer ce vendredi que tout est en place pour le GP de Bahreïn.

2010 A Ferrari Scuderia logo is reflected on a FIA truck at the Istanbul Park racetrack in Istanbul

Crédit: Reuters

Le Grand Prix de Bahreïn aura bien lieu le dimanche 22 avril, a annoncé vendredi matin la Fédération internationale de l'automobile (FIA), dans un communiqué, après plusieurs semaines de controverse autour de la situation politique dans l'Emirat. "En se basant sur les informations dont elle dispose actuellement, la FIA est convaincue que toutes les mesures de sécurité nécessaires sont en place pour que se déroule à Bahreïn une manche du championnat du monde de Formule 1", selon le communiqué de la FIA.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'était déclaré, jeudi à New-York, "préoccupé par l'usage excessif de la force contre des manifestants" à Bahreïn, selon son porte-parole Martin Nesirky. M. Ban "incite toutes les parties à faire preuve de retenue et à éviter la violence". Il souligne que "les droits fondamentaux du peuple de Bahreïn, dont celui de manifester pacifiquement, doivent être respectés" et appelle à un "dialogue national" dans l'émirat.
Les 12 écuries de F1 sont cette semaine à Shanghai pour le Grand Prix de Chine. Certains de ses représentants ont rencontré jeudi Bernie Ecclestone, le détenteur des droits commerciaux. Le patron de Formula One Management (FOM) leur a confirmé que la course restait au calendrier, malgré les manifestations récentes dans les villages chiites autour de Manama. "La course est au calendrier. A moins qu'elle ne soit annulée par l'autorité sportive du pays, nous y serons", a aussi dit Ecclestone jeudi à des journalistes britanniques, en soulignant que "quand la F1 entre dans un pays", elle "ne se préoccupe pas de la religion ou de la politique".
Le feu vert de la FIA, instance suprême de la F1, demandé cette semaine par les écuries, est donc arrivé quelques heures plus tard, sous forme de communiqué, et sans attendre l'arrivée éventuelle, samedi à Shanghai, de Jean Todt, le président de la FIA. Les autorités du royaume du Golfe tiennent beaucoup à leur Grand Prix de F1, annulé l'an dernier. Autant pour des raisons politiques, afin de tenter de tourner la page sur un an de troubles, qu'économiques, l'épreuve attirant beaucoup de spectateurs venus des émirats.
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