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Max Verstappen (Red Bull) en pole position à Sakhir devant Pérez, Leclerc (Ferrari) 3e, Alonso 5e, Hamilton 7e

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 04/03/2023 à 18:29 GMT+1

GRAND PRIX DE BAHREIN - Max Verstappen a remis les pendules à l'heure. Bousculé par l'Aston Martin de Fernando Alonso en essais libres, l'Espagnol de Red Bull a décroché la pole position du premier rendez-vous de 2023, samedi à Sakhir. Il a devancé son coéquipier Sergio Pérez et les Ferrari de Charles Leclerc et Carlos Sainz. Déception pour Fernando Alonso, 5e et Lewis Hamilton (Mercedes), 7e.

Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix de Bahreïn 2023

Crédit: Imago

L'enchaînement parfait. Red Bull a débuté 2023 comme elle avait achevé 2022 : par un doublé en qualification, Max Verstappen devant Sergio Pérez. Samedi, le circuit de Sakhir a livré le premier verdict de la saison. Cet hiver, les spéculations sont allées bon train, mais on savait une chose : les machines autrichiennes avaient gardé une longueur d'avance malgré des pénalités de temps en soufflerie, sanctionnant un dépassement de la limite budgétaire en 2021.
Visiblement, la RB19 n'en a pas souffert dans sa conception. Sous les projecteurs du Grand Prix de Bahreïn, le double champion du monde en titre a établi le meilleur temps à l'occasion de ses deux runs lors de la dernière partie de la séance de qualification, la Q3. D'abord évalué en 1'29"897, il est reparti à l'assaut du chronomètre pour l'arrêter à 1'29"708, à la fermeture de la piste.

Ferrari se rassure

Comme attendu, et redouté, le Néerlandais a assené le premier K.-O. technique de ce championnat du monde 2023, en l'absence même de son rival de l'année passée, Charles Leclerc, déjà au fond du garage, sorti de sa Ferrari, lorsqu'il a produit son effort sous la pression de son coéquipier, Sergio Pérez. Il s'en est fallu de peu mais le Mexicain a échoué à 0"138.
Les Red Bull à la parade, les Ferrari se sont donc contenté de la deuxième ligne. Sciemment car "Charlot", troisième à 0"292, est rentré après sa seule tentative pour économiser un train de pneus neufs, qu'il aura à sa disposition au départ, dimanche à 16h françaises. Et comme tout le monde est un peu à sa place, déjà !, son collègue Carlos Sainz a complété la deuxième ligne, à 0"446.

Alonso en retrait mais devant les Mercedes

Mais alors, quid de Fernando Alonso ? L'Espagnol, surprise des tests hivernaux et sensation des essais libres 2 et 3 avec son Aston Martin refaite à 95% depuis l'an dernier, a battu en retraite, constatant qu'il manquait encore de la performance à son AMR23 - 0"628 exactement - pour s'inviter de suite à la cour des grands. Pointé brièvement en tête en Q1 et en Q2, le vétéran de 41 ans n'a pas tenu le rythme en Q3. Au moment où Red Bull a peut-être choisi de mettre un tour de plus sur la molette de commande "puissance" de son V6.
Voir la monoplace verte juste derrière et devant les Mercedes reste néanmoins un choc mais aussi une excitante promesse pour la suite. Car les commentaires de Lewis Hamilton formulés la veille sur le surplace de son écurie ont trouvé un écho douloureux sur le tour chrono. Certes, il n'y a pas 1"5 comme le septuple champion du monde l'avait supposé vendredi, mais les W14 se retrouvent tout de même à 0"6 de la tête, sans marsouinage mais toujours avec leur concept de pontons "taille zéro" plus que jamais malmené par le design plus classique de Red Bull et Ferrari.
Et de leur client "moteur" Aston Martin. Doublés par les machines bleu marine, rouge et verte, George Russell et Lewis Hamilton ont plafonné aux sixième et septième places, à 0"044 l'une de l'autre. Comme si les deux pilotes avaient tiré la quintessence de leur W14.

Ocon sauve les meubles pour Alpine

Dans cette hiérarchie finalement assez logique, même si la Mercedes n°44 avait roulé à 0"2 de l'Aston Martin n°14 lors du dernier entraînement, et même devant les Ferrari, on retrouve donc Lance Stroll (Aston Martin) en bout de Top 8. A 1"128, et avec tout le courage qu'il lui a fallu pour surmonter ses douleurs au poignet gauche et à la main droite, blessés dans un accident de deux-roues avant les tests hivernaux.
Si le Canadien n'avait pas roulé handicapé, il serait aujourd'hui plutôt à 0"6 qu'à 1"2. Et l'Alpine d'Esteban Ocon, 9e à 1"276, en conséquence devant un trou béant, celui qui traduit aujourd'hui le retard que les Bleus vont devoir combler. Sans parler des problèmes d'exploitation de l'A523, qui ont plombé la Q1 de Pierre Gasly, devant un survirage chronique en essais libres qui s'est inexplicablement mué en sous-virage et manque général de grip dans la fraîcheur de la nuit bahreïnie lors de la séance de qualifications. Un calvaire pour l'autre pilote normand d'Enstone, dernier sur la grille dimanche suite à un dépassement des limites de la piste.
Enfin, le revenant Nico Hülkenberg (Haas) dixième, ça veut dire que les McLaren sont bien la déception que le patron de Woking, Zak Brown, n'avait pas caché cet hiver. Certes, Lando Norris est resté au seuil de la Q3 (11e), mais la MCL60 n'est visiblement pas bien partie pour fêter dignement les 60 ans de la marque. Alors qu'Alfa Romeo, présent pour la dernière année dans le peloton en tant que constructeur, n'a pas concrétisé ses bons tests d'avant-saison. Il reste du travail à Valtteri Bottas et Guanyu Zhou, mais 12e et 13e c'est toujours mieux qu'AlphaTauri, 14e avec Yuki Tsunoda et 19e avec Nyck de Vries, pourtant désigné que le nouveau leader à Faenza.
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