Pérez : "Un sacré bazar"

"Ce qui s'annonçait comme un Grand Prix de Belgique prometteur, sur l'exigent circuit de Spa-Francorchamps, en est devenu un décevant pour Sauber F1 Team, avec Kamui Kobayashi et Sergio Pérez impliqués dans un incident au premier virage, sans que ce ne soit de leur faute" : l'écurie helvétique résumait ainsi son zéro pointé à l'occasion de la 12e manche, dimanche soir. Installé en première ligne, le Japonais s'est fait heurter à la Source et a du stopper au 2e des 44e tours. Il n'a pu finir mieux que 13e. Le Mexicain n'a pas eu autant de chance : sa C31 était trop endommagée après avoir servi de tremplin à la Lotus du fautif français, Romain Grosjean.

"C'est un résultat terrible après avoir si bien fait en qualification", a soupiré Kobayashi, étonné d'apprendre samedi qu'il était le premier Japonais de l'histoire de la F1 qualifié en premier ligne. "Je n'ai rien pu faire quand une voiture est arrivé sur la mienne après le départ. J'ai du m'arrêter une fois pour des réparations et une autre fois sept tours plus tard pour une crevaison lente (ndlr : il a observé un 3e arrête programmé au 24e tour). Pendant la course, je ne pouvais pas voir les dégâts sur ma voiture, à part une trace de pneus sur le cockpit. Au parc fermé, j'ai compris pourquoi j'avais été si lent : le ponton et d'autres morceaux de carrosseries étaient partis. Sur la grille, ma voiture avait apparemment monopolisé beaucoup l'attention en raison d'une fumée : les freins étaient trop chaud mais j'ai pu faire la course avec. J'ignore aussi pourquoi j'ai eu plus de patinage que prévu."

"Je suis déçu pour moi et l'équipe car il y avait une belle opportunité de lutter pour la victoire", a réagi Sergio Pérez, qui ne s'était jamais élance de la 2e ligne. "Pastor Maldonado a volé le départ, j'ai pris l'intérieur de Fernando Alonso. J'allais tourner dans le virage N.1, j'étais en train de freiner quand les voitures derrière m'ont heurté. Un sacré bazar. Je me concentre à présent sur la prochaine course, à Monza"

"C'est très décevant qu'une fois de plus un facteur hors de notre contrôle aient ruiné nos deux courses", a commenté Monisha Kaltenborn, la directrice de Sauber F1 Team, qui avait clamé avant le départ que son équipe pouvait gagner.