Kimi Räikkönen (Ferrari) le plus rapide en essais libres 1

Des vacances et une prolongation de contrat, ça requinque ! Après quatre semaines de break imposé à toutes les équipes, tenues de mettre leurs usines en veille, Kimi Räikkönen a fêté vendredi matin en piste le renouvellement de son bail chez Ferrari en 2018 par un meilleur temps lors des essais libres 1 du Grand Prix de Belgique, la 12e manche du Mondial.

En 1'45"502, le Finlandais a bouclé le tour le plus rapide du plus beau circuit du calendrier, en battant Lewis Hamilton (Mercedes) de 0"053. Avec une réserve d'importance : sa SF70-H était chaussée de pneus "ultra tendre" alors que la W08 du Britannique, qui prendra dimanche son 200e départ, avançait en "tendre".

En revanche, son coéquipier quadruple champion du monde et numéro 1 mondial, Sebastian Vettel, disposait des pneus théoriquement les plus performants lorsqu'il a signé le troisième chrono, à 0"145.

Sur ce circuit dédié à la puissance, Red Bull et son motoriste Renault ont constaté qu'il leur restait des progrès à faire puisque Max Verstappen et Daniel Ricciardo ont plafonné aux quatrième et cinquième rangs, à respectivement 0"800 et 0"850. Et leur satisfaction d'avoir battu Valtteri Bottas (Mercedes), sixième à 0"922 en "tendre", n'est que relative car le Finlandais s'est fait secouer par une sortie de piste.

Carlos Sainz (Toro Rosso), Esteban Ocon (Force India), Daniil Kvyat (Toro Rosso) et le national de l'épreuve, Stoffel Vandoorne (McLaren), complétant le Top 10, Fernando Alonso (McLaren) a posté le 13e temps après de nombreux soucis de puissance et Romain Grosjean (Haas), 17e, a déploré de nouveaux problèmes de frein.

Mais c'est Felipe Massa (Williams) pour qui la session a été la plus frustrante. Malade et forfait pour la qualification et la course lors du dernier Grand Prix de Hongrie, le Brésilien a fait un retour aussi bref que fracassant. Dans son premier tour, il a trop attaqué sur une bordure aux Combes et fini brutalement sa trajectoire dans un mur de pneus.