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Course : déclarations

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 17/04/2011 à 17:26 GMT+2

Voici ce qu'ont dit les principaux protagonistes à l'arrivée du Grand Prix de Chine, dimanche à Shanghai. Sebastian Vettel (Red Bull) a dit son amusement de voir Jenson Button (McLaren) s'arrête à son stand, au premier pit stop.

2011 GP de Chine Red Bull McLaren Vettel Hamilton Button

Crédit: AFP

Lewis Hamilton (McLaren, vainqueur) : "La stratégie mise en place en qualification (ndlr : un seul run en 'tendre' pour mettre un set de côté) m'a mis devant mais c'est un ensemble de chose qui a marché : les pit stops ont été fantastiques, les gars ont bossé dur au stand. La voiture était géniale et j'ai essayé de prendre grand soin de mes pneus pour gagner en rythme. C'est l'une des meilleures courses que j'ai connues. Il y a eu pas mal de dépassements dans cette course. Le mérite revient aux gars se sont vraiment bougés à l'usine, dans le stand, pour développer la voiture et la rendre meilleure de week-end en week-end. J'étais dans la voiture (ndlr : au garage) et je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais nous avons dû enlever le plus gros du capot arrière à moins six minutes (ndlr : de la fermeture de la pit lane). Il restait deux minutes (ndlr : avant que les mécanos ne doivent quitter la pré-grille) et par chance tout s'est mis en place. J'ai essayé de rester positif."
Jenson Button (McLaren, 4e) : "J'ai eu une course assez intéressante : j'ai perdu les commandes de l'épreuve au profit de Sebastian [Vettel] au premier pit stop en m'arrêtant par erreur à son box. Je regardais le volant et j'ajustais un bouton. Quand j'ai levé les yeux, je me suis dis que j'étais à mon stand mais j'ai vu les gars de Red Bull autour de moi ! Mais ce moment n'a pas réellement changé ma course. Nous n'étions tout simplement pas assez rapides. Pour une raison particulière, j'ai vraiment eu du mal à préserver mes pneus arrière, et 4e était le mieux que je pouvais obtenir de ma voiture. De nos jours, la stratégie est très importante. Et je n'avais pas la moindre idée où je pouvais finir : j'aurais pu être 7e comme 2e."
Martin Whitmarsh (McLaren, directeur d'équipe) : "Avant la course, nous avons tenté de démarrer le moteur de Lewis, mais la voiture a souffert d'un souci d'alimentation en essence. A un certain niveau, la pression ouvre la soupape et laisse échapper de l'essence. Ça encombre le filtre à air et le moteur ne peut démarrer. Les mécaniciens se sont dépêchés de nettoyer le filtre pour pouvoir démarrer le moteur. Nous avons rapidement assemblé la voiture et l'avons envoyée sur la pré-grille 60 secondes avant la fermeture. Les mécaniciens ont fait un boulot sensationnel."
Sebastian Vettel (Red Bull, 2e) : "Mon départ n'a pas été le meilleur de l'année. Par dessus tout, le côté gauche est pour certains raisons ici pire que le côté droit. Quand on tourne à droite (au virage N.1) ce n'est donc pas idéal. Ce ne fut pas un départ 100% bon et j'ai aussi été débordé par Lewis [Hamilton] qui était derrière moi. Ce fut alors une question de patience et nous avons mieux géré les pneus que prévu dans le premier relais. J'aurais pu rester en piste mais il n'y avait pas de raison. J'ai stoppé et je suis ressorti leader. C'était bon. C'était une surprise de voir Jenson [Button] attendre à mon garage (rire). J'espérais qu'il n'allait pas y rester. Nous avions connu un truc comparable il y a deux ans, avec Toro Rosso, et je ne sais pas ce qui attire les gens à stopper devant notre garage. Les gars sont restés calmes, par chance ça n'a pas eu d'impact et nous avons pris la tête de l'épreuve. Ensuite, nous avons probablement trop insisté pour rester sur deux arrêts, et notre deuxième relais a été trop long. A la fin, j'étais en 'dur', Lewis [Hamilton] me pressait et il n'y avait pas lieu de résister outre mesure au risque de perdre trop de temps par rapport aux autres poursuivants. Il a trouvé l'ouverture facilement. Ce fut une course difficile pour nous. Voilà, nous avons fait deux erreurs et connu d'autres problèmes, mais nous terminons 2e et j'en suis très heureux. Bravo à Lewis et à McLaren. Ils ont fait du très bon boulot. Il avait tenté quelque chose de différent à la course précédente et il avait fait une erreur. C'est naturel. Quand on fait une erreur, il a quelqu'un pour nous battre. Nous avons appris de cette course."
Mark Webber(Red Bull, 3e) : "Je suis rentré quand mes pneus étaient fichus. Quand on voit P17 s'afficher sur son volant après 15 tours, on ne pense jamais que ça va le faire. Mais, soudain, la voiture s'est trouvée bien mieux. J'avais des trains de pneus en réserve de la qualification, et ça a aidé ; et c'est peut-être ça le truc à faire : rater sa qualif et partir de là ! Blague à part, les gars ont fait un boulot incroyable - nous avons fait deux courses en une semaine sans un run tranquille avec ma voiture, mais je n'ai jamais baissé les bras. J'ai piloté aujourd'hui pour les gars de l'équipe et ceux à l'usine. C'est dommage, dans un sens, que McLaren ait gagné. Mais on ne peut pas laisser Seb [Vettel] prendre trop d'avance."
Christian Horner (Red Bull Racing, directeur d'équipe) : "Après avoir perdu la tête au départ, nous avons placé Sebastian [Vettel] sur deux arrêts. Ça a presque marché : à quatre tours près c'était bon. Nous avions choisi de faire partir Mark [Webber] en 'dur', sur trois arrêts. Il a fait une remontée phénoménale jusqu'au podium. Le team a fait un boulot sensationnel. Nous avons eu un moment de frayeur quand Jenson [Button] s'est arrêté à notre pit box."
Nico Rosberg (Mercedes, 5e) : "Je suis déçu car je n'ai pas tiré tout le parti de l'opportunité qui s'est présentée. Nous avons enregistré une avancée importante sur la voiture ce week-end et c'est sympa dans la perspective des prochaines courses. Mener une course après si longtemps était une super sensation mais nous avons eu des problèmes de consommation. Nous aurions pu finir sur le podium."*
Michael Schumacher (Mercedes, 8e) : "Il y a eu pas mal d'action pour un Grand Prix et c'était très excitant ! Je me suis énormément amusé et je suis ravi de voir le dur travail des gars payer. Nous avons fait un véritable bond sur la voiture, qui a très bien marché. Nous allons disputer la première course en Europe (Istanbul) avec des mises à jour qui devraient nous aider. C'est bon de repartir d'Asie avec un sentiment positif."
Ross Brawn (Mercedes GP, directeur technique et directeur d'équipe) : "Nous devons comprendre ce qui a poussé à consommé bien plus que constaté en essais, même si les conditions (météo) et de grip ont changé. Il y avait clairement un problème."
Norbert Haug (Mercedes-Benz Motorsport, vice-président) : "La vitesse de nos voitures était très bonne, bien meilleure que prévu. Malheureusement, Nico et Michael ont fait face à des consommations excessives et les deux ont du économiser de l'essence. Sans ça, je suis sûr que Nico aurait fini sur le podium et que Michael aurait marqué plus de points. Nos deux pilotes ont fait une excellente course."
Felipe Massa (Ferrari, 6e) : "Par rapport à la qualification, nous avons découvert en course une autre voiture. Nous nous sommes battus avec les meilleurs. Malheureusement, nous n'avons pu défendre nos positions jusqu'à la fin. La stratégie ? Maintenant, c'est facile de dire que ce n'était peut-être pas la meilleure mais c'est une décision collective. Vettel a fait le même choix que nous et notre rythme était voisin."
Fernando Alonso (Ferrari, 7e) : "J'ai fait un mauvais départ, Felipe [Massa] m'a passé et une Force India (Di Resta) en a presque fait autant. Après le premier pit stop, j'ai perdu trop de temps derrière Michael [Schumacher]. Ça m'a fait perdre le contact avec le groupe leader. Je me suis retrouvé à me battre avec lui en fin de course, dans des positions inversées. Notre rythme était trop lent et je ne pense pas qu'une autre stratégie aurait donné un résultat différent. J'ai connu de meilleurs dimanches. Je ne suis pas abattu et je ne perdrai pas confiance. Nous savons que nous devons nous améliorer pour revenir devant : McLaren et Mercedes l'ont bien fait, il n'y a pas de raison que nous ne pouvons y parvenir. Clairement, l'aérodynamique est notre talon d'Achille. Nous avions vu des signes d'encouragement il y a huit jours en Malaisie, mais ce n'est pas le cas ici : la voiture n'a pas changé alors que les autres ont progressé."
Pat Fry (Ferrari, responsable de l'Activité piste) : "Felipe [Massa] et Fernando [Alonso] ont passé leurs sets de pneus 'dur' pour le dernier relais. Malheureusement, la dégradation sur notre voiture a été significative et Felipe n'a pu repousser les attaques. Fernando s'est battu avec Schumacher dans les huit derniers tours et ses pneus en ont souffert. Il n'a pas non plus eu une piste claire."
Stefano Domenicali (Ferrari, directeur d'équipe) : "14 points, ce n'est vraiment pas ce que nous espérions. Nous devons comprendre pourquoi, après avoir commencé de façon compétitive, spécialement avec Felipe, nous avons vu les autres devenir plus concurrentiels aux deux tiers de la course. D'un point de vue stratégique, je ne pense pas que ça aurait changé grand chose de stopper trois fois. Felipe a fait une belle course ; il finit à 15 sec du vainqueur. La course de Fernando a été affectée par son duel avec Michael après le premier pit stop. Notre voiture doit être améliorée en qualification. Nous allons travailler dur sur l'aéro dans les semaines à venir. Nous connaissons nos problèmes et nous n'avons pas de baguette magique."
Vitaly Petrov (Renault, 9e) : "Finir 9e et apporter deux points à l'équipe est toujours bon étant donnée notre position de départ. Mais nous sommes un peu déçus quand même de n'avoir pas pu rivaliser avec les meilleurs et prendre davantage de points. La stratégie était bonne, mais il nous faudra chercher où il nous sera possible de nous améliorer."
Nick Heidfeld (Renault, 12e) : "Mon départ n'a pas été bon, mais j'ai été agressif sur le premier virage et j'ai pu gagner quelques positions. Au bout de quelques tours, j'ai commencé à rencontrer des problèmes avec le KERS et je ne pouvais plus utiliser la pleine puissance tout le temps. Cela a rendu les dépassements difficiles et la défense aussi. Je crois que notre rythme au deuxième relais n'était pas mal, mais il restait encore difficile d'attaquer les voitures devant moi. C'est la raison pour laquelle nous avons anticipé le second changement de pneus, dans l'espoir de retrouver une piste un peu plus claire et de passer les pilotes devant moi. Malheureusement, Pérez (Sauber) et Sutil (Force India) ont stoppé au même moment et je n'ai pas pu montrer ce dont nous étions capables au dernier relais."
Eric Boullier (Renault GP, directeur d'équipe) : "Avec nos positions sur la grille (10e et 16e), répéter nos résultats précédents se présentait comme une tâche délicate. Au bout du compte, l'après-midi s'est révélé plutôt frustrant pour nous et nous n'avons pas vraiment progressé en course comme nous l'attendions. Une part de l'explication se trouve dans le fait que les dépassements ont été plus compliqués que nous le pensions, même avec l'aide du DRS. Par ailleurs, il nous faudra revoir notre stratégie parce que le timing pour les rappels au stand n'était pas facile et il est clair qu'il faut choisir le bon moment pour changer de pneus. Malgré tout, il est toujours bon de grappiller quelques points grâce à Vitaly [Petrov]. Nous avons maintenant trois semaines pour nous préparer avant la Turquie et nous rassurer sur notre capacité à nous battre devant."
Alan Permane (Renault GP, ingénieur en chef) : "Une journée compliquée pour nous, largement conditionnée par nos qualifications ratées hier. Nous avons eu des difficultés à trouver le rythme et les deux pilotes ont connu des soucis pour dépasser. Vitaly [Petrov] n'a pas effectué un très bon départ et s'est trouvé coincé dans le trafic pendant son premier relais. A ce moment-là, nous hésitions encore entre deux et trois arrêts. Finalement, la piste s'est dégagée devant lui et son rythme était correct. Nous avons donc décidé que deux stops c'était la bonne option. Mais son deuxième relais a été plus compliqué en termes de rythme. Quant à Nick [Heidfeld], nous avons choisi de lui faire suivre la même stratégie que Vitaly. Mais son KERS a surchauffé, ce qui signifiait qu'il ne pouvait s'en servir que sporadiquement. Il a donc eu beaucoup de mal à se frayer un chemin dans le peloton."
Paul Di Resta (Force India, 11e) : "Nous avons raté les points lorsque les pneus sont écroulés. Avoir attaqué la course sans avoir fait de run chargé à bloc d'essence l'a peut-être compromise. Nous n'avions pas vraiment d'équilibre aéro au départ, mais c'était pas mal dans les deuxième et troisième relais, juste un peu plus long que prévu car nous aurions du stopper plus tôt pour neutraliser Michael [Schumacher]. Peut-être trois pits auraient été préférable."
Adrian Sutil (Force India, 15e) : "J'ai été malchanceux dans l'incident avec Pérez, qui m'a coûté la course. Mais nous avions aussi des problèmes avec les pneus qui ne duraient pas aussi longtemps que prévu. Nous étions mieux en rythme de qualif et il faut comprendre pourquoi."
Rubens Barrichello (Williams, 13e) : "Nous avions choisi une stratégie à deux arrêts, d'autres trois, mais je ne pense pas qu'il y avait une différence. La voiture ne performe pas comme elle devrait. Je vais bosser dur pour aider le team."
Pastor Maldonado (Williams, 18e) : "Je suis content d'avoir fini ; je vais avoir plus de data à analyser à propos de la FW33 sur une distance de course."
Sam Michael (Williams, directeur technique) : "Il n'y a rien de satisfaisant à finir hors des points. Du point de vue fiabilité, au moins a-t-on les deux voitures à l'arrivée."
Heikki Kovalainen (Lotus, 16e) : "C'est notre meilleure performance. Pas la place la plus haute mais nous avons battu deux voitures de milieu de peloton. Nous avons souffert dans la fraîcheur hier mais la température avait augmenté aujourd'hui."
Jarno Trulli (Lotus, 19e) : "Mon premier pit stop n'a pas été génial et j'ai encore des problèmes de dégradation."
Vitantonio Liuzzi (HRT, 22e) : "Nous avons performé bien mieux qu'en Malaisie et resserré l'écart sur Virgin. J'ai écopé d'un drive through à cause d'un départ volé : j'ai relâché l'embrayage trop tôt."
Narain Karthikeyan (HRT, 23e) : "Nous avons atteint notre objectif principal de finir. Je ne pense pas que les Virgin soient si loin devant. Nous aurons de nouvelles pièces en Turquie."
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