Newey accuse Ferrari et Lotus

Adrian Newey, le directeur technique de Red Bull, estime que les problèmes de délamination rencontrés par Pirelli au Grand Prix de Grande-Bretagne auraient pu être évités si Ferrari, Lotus et Force India n’avaient pas bloqué l’introduction des nouveaux pneus.

Le manufacturier italien avait souhaité introduire de nouveaux composés pour Montréal, puis Silverstone, dotés d’une structure plus résistante en kevlar et non en acier, mais il s’était heurté au refus de ces trois écuries.

"La situation est triste mais c'est la Formule 1. C’était très clair qu’il y avait eu un certain nombre de crevaisons préoccupantes depuis le début de la saison", a déclaré Newey aux journalistes à Silverstone.

"Pirelli était venu vers nous avec une solution, avec une structure différente, qui devait être introduite dès Montréal. Mais deux ou trois équipes ont mis leur véto car elles craignaient que ces nouveaux pneumatiques conviennent mieux à certaines de leurs rivales. Et vous voyez maintenant ce que ça a donné…"

"De ce que je comprends, si nous avions eu cette structure différente, nous n’aurions pas rencontré les problèmes de délamination catastrophiques que nous avons eus hier. C’est une source d’inquiétude pour tout le paddock car la sécurité des pilotes est en jeu, mais cela pourrait également fausser le championnat."

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