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Webber : "Un petit cadeau"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 01/08/2010 à 20:39 GMT+2

Mark Webber (Red Bull) n'aurait jamais du gagner en Hongrie. Mais voilà, Sebastian Vettel a mal géré la neutralisation et lui a permis de rester en tête jusqu'au bout.

2010 GP de Hongrie Red Bull Webber

Crédit: Red Bull - Gepa

Vous vous étiez préparé à une course ennuyeuse, selon vos propos samedi. Finalement, cela ne s'est pas si mal passé, non ?
Mark Webber : Effectivement. Au premier train de pneu, je me suis dit : 'c'est parti'. Encore une fois Budapest. Nous avons tous suivi beaucoup de voitures sur cette piste pendant toute une course. Mon départ était correct, comme je m'y attendais. Il allait être très difficile pour moi de doubler Sebastian (Vettel, son coéquipier, parti de la pole) au départ. En plus, Fernando (Alonso) en a pris un excellent. Il était évident que Seb prendrait le large. Fernando roulait à la limite en essayant de distancer les autres pilotes. Je ne faisais qu'attendre les arrêts aux stands pour récupérer ma position. Quand la voiture de sécurité est entrée en piste, on a dû sortir de la stratégie initiale, pour faire quelque chose de différent des Ferrari. Ce n'était pas un pari impossible, mais il y avait des risques. Je devais creuser un écart de 20 secondes, et mon pneu avant gauche n'a pas vraiment aimé les 10 derniers tours, pour sûr, surtout dans le dernier virage.
Vous n'avez pas dû avoir beaucoup de temps pour mettre en place cette stratégie...
M.W. : Nous n'avions pas beaucoup de temps. Surtout Seb et Fernando, et plus particulièrement Seb, qui a eu le moins de temps de nous tous. Et ensuite, ça a été au tour de Fernando. Et comme ils m'avaient dit de rester en piste, quand on est arrivé devant la ligne droite des stands, je pensais, dans ma tête, 'Allez Fernando, s'il te plaît rentre, s'il te plaît rentre', pour que je puisse tenter quelque chose de différent. Et il est rentré.
Quand vous êtes parti sur cette stratégie, saviez-vous que les pneus tendres pouvaient durer plus de 40 tours ?
M.W. : Non. Car il est impossible de faire 42 tours en tendres le vendredi (en essais libres). Nous pensions qu'ils pouvaient durer longtemps, mais il arrive que, comme au Canada ou ailleurs, on ait des surprises. Nous pensions bien que nous n'en aurions pas, pour être honnête. Mais si les pneus avaient commencé à trop se dégrader, à un moment, je n'aurais pas pu creuser cet écart sur Fernando.
La victoire est assez inattendue, n'est-ce pas ?
M.W. : Oui, à moins que Seb ait un problème technique. Il était en pole et il menait durant le premier train de pneus. Donc à moins qu'il fasse une erreur où qu'il rencontre un problème, la course allait probablement être pour lui. Et j'aurais pu terminer deuxième. Donc c'était un petit peu un cadeau pour moi dimanche. Mais c'est la course et ce genre de choses arrive. La plupart de mes victoires ne m'ont pas été données. Dimanche, j'ai gagné une position. Seb en a perdu deux, donc nous avons perdu quelques points au niveau du Championnat constructeurs à cause de cette erreur de radio ou d'autres choses. Mais je ne suis pas ici pour me plaindre.
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