Affaire Mercedes: Pour la presse, l'attitude d'Hamilton remet en cause l'autorité de ses patrons

La désobéissance de Lewis Hamilton aux consignes de son écurie dimanche lors du Grand Prix de Hongrie continue de faire les choux gras des médias.

Selon la presse allemande, l'attitude du pilote britannique remet en cause l'autorité de ses patrons. On sait qu'il y a eu des discordances après la course entre Toto Wolff, qui a estimé que Mercedes avait perdu une victoire, et Niki Lauda prenant fait et cause pour le Champion du monde 2008. "Je suis payé pour courir, pour être moi-même,a déclaré Hamilton.  Ce n'est pas une question d'autorité, je suis là pour me battre comme je l'ai toujours fait en piste. Je ne pense pas avoir coûté la victoire à Nico, je courais contre lui et je n'avais pas à me préoccuper de ses intérêts. J'ai fait mon boulot et je n'ai pas le sentiment d'être dans l'obligation de l'aider."

L'ancien pilote John Watson, vainqueur de Grands Prix et qui fut l'équipier de Niki Lauda chez McLaren, a donné son opinion sur la controverse au Daily Mail."Toto Wolff possède-t-il l'expérience nécessaire, interroge-t-il. Paddy Lowe est un type fantastique, mais ce n'est pas la personne qui doit gérer cela. Niki Lauda est un homme très intelligent, mais j'ignore son rôle exact dans l'équipe. S'il y a une personne qui aurait eu l'autorité naturelle, c'est bien sûr Ross Brawn. Avec lui, une telle situation ne se serait jamais produite."

Rappelons que Ross Brawn est l'ancien team principal et ex-propriétaire de l'écurie Mercedes GP et qu'il fut remercié à la fin de la saison dernière. On se souvient que, lors du Grand Prix de Malaisie l'an passé, l'ingénieur anglais avait imposé des consignes à Nico Rosberg sans que cela fasse des vagues. Certes, ce n'était que pour la troisième place, mais... Toto Wolff, le nouveau patron de la compétition chez Mercedes-Benz, a toutefois reconnu en mai dernier que l'expérience de Brawn manquait parfois à l'équipe. "S’il y a une situation un peu tendue, j’essaye d’imaginer ce que Ross aurait fait à ma place, avait confié Wolff à Monaco. Et si besoin, je lui passe un coup de fil. Je vois bien que le calme et l’expérience de Ross nous manquent dans la gestion des courses ou la tension du championnat." On est curieux de savoir si la conversation téléphonique a eu lieu le week-end dernier...

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