Grand Prix de Hongrie - Bonus-malus : Vettel impeccable, Hamilton brouillon, Rosberg mal payé
Mis à jour 27/07/2015 à 07:43 GMT+2
FORMULE 1 - Sebastian Vettel (Red Bull) a été sensationnel dès le départ, Lewis Hamilton a fait un peu n'importe quoi et Nico Rosberg (Mercedes) a subi le mauvais sort en Hongrie. Nos bonus et nos malus.
La note : 4/5
De l'action et du rififi du premier au dernier tour. Même s'il n'y a pas eu de dépassement pour la victoire, cette dixième manche du Mondial est de loin la plus belle depuis le début de la saison.
Le vainqueur : Sebastian Vettel
Un pilote de la Scuderia n'avait plus bouclé le premier tour d'un Grand Prix en tête depuis Fernando Alonso en Allemagne, en 2012. L'Allemand a réussi ce tour de force en s'offrant les Mercedes au coup d'envoi. Il a ensuite patronné sans trembler. Après la neutralisation, il s'est encore enfui. Net et sans bavure.
Les battus : Lewis Hamilton et Nico Rosberg
Le Britannique a perdu une pole position sur la grille de départ pour la troisième fois de suite, il est sorti après quelques virages, puis il a encore perdu son sang froid au restart après l'accident de Hülkenberg. Sixième, il s'en sort bien.
L'Allemand est passé à côté de son week-end et il peut avoir la défaite amère. A un accrochage près avec Ricciardo, il récoltait 18 points et probablement la tête du Mondial. Il faut savoir traverser sans encombre de tels dimanches pour décrocher un titre. Au final, il encaisse 4 points.
L'émotion
L'hommage des pilotes à Jules Bianchi avant le départ et les mots - en français - de Sebastian Vettel dans le tour d'honneur.
Le regret
Le premier doublé depuis Hockemheim 2010 se profilait pour Ferrari lorsque le récupérateur d'énergie sur la SF15-T de Kimi Räikkönen en a décidé autrement.
Les vilains
Cinq selon la FIA, pénalisés à travers des retraits de points de superlicence. Maldonado était bien excité mais pour une fois il a trouvé plus dangereux que lui :
-3 pour Verstappen pour un dépassement de la vitesse maxi sous le régime de la voiture de sécurité
-2 pour Maldonado (Lotus) qui a accroché Pérez, excédé par la vitesse autorisée dans la pit lane et doublé Stevens pendant la neutralisation. En sus, deux drive through et 10 secondes.
-2 pour Hamilton pour un choc avec Ricciardo
-2 pour Kvyat, sorti de la piste pour tenter de doubler Hamilton
-2 pour Grosjean, relâché de façon dangereuse par Lotus dans les roues de Massa dans les stands
L'attaquant : Fernando Alonso
On l'avait vu volontaire aux essais, en train de pousser sa McLaren en panne. Et à partir d'une 16e place de grille, il fallait y croire pour se frayer un chemin jusqu'au 5e rang.
Le gaffeur : Felipe Massa
L'expérience n'évite pas les erreurs stupides. Comment est-ce possible de se tromper d'emplacement de grille à son 220e départ ?
Le bonus : Renault et Honda
Un double podium et une 4e place pour les Français qui équipent Red Bull et Toro Rosso, une double arrivée primée pour les Japonais associés à McLaren : les tourniquets sont gentils avec les moteurs en difficultés.
Le malus
La fragilité des Force India et les questions de sécurité qui l'entourent. De la rupture de suspension pour Pérez aux essais à la rupture d'attache d'aileron pour Hülkenberg en course.
Les stats
Des fins de séries. Celles des 18 Grands Prix de Lewis Hamilton en tête d'un Grand Prix, des 28 podiums consécutifs de Mercedes depuis le Grand Prix d'Australie 2014.
La déclaration : Nico Rosberg
Le sport peut être cruel à certains moments. Je suis dégoûté.
Le tour par tour
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