Grand Prix de Hongrie - Les notes : Vettel et une cohorte d'outsiders inspirés
Mis à jour 27/07/2015 à 12:08 GMT+2
FORMULE 1 - Sebastian Vettel (Ferrari) a brillé par son opportunisme et les outsiders ont profité d'une course folle en Hongrie.
Pastor Maldonado (Lotus) : 2
J'ai aimé : il reste un bagarreur dans le peloton.
Je n'ai pas aimé : il fait assidument le tour des infractions. Trois ce dimanche, avec pour bilan deux drive through, 10 secondes de pénalité et un retrait de 3 points sur sa superlicence. Un champion !
En bref : qu'il en profite, parce que le rachat de Lotus par Renault le conduira ailleurs en 2016.
Nico Rosberg (Mercedes) : 3
J'ai aimé : les 4 points qu'il est parvenu à sauver.
Je n'ai pas aimé : incapable d'aller chercher les Ferrari. Egaré et fébrile en "medium" devant Ricciardo en "tendre". Pas exempt de tout reproche dans son accrochage avec l'Australien.
En bref : il part en vacances le moral à zéro.
Lewis Hamilton (Mercedes) : 4
J'ai aimé : sa bagarre avec Massa. Ses excuses en pleine course.
Je n'ai pas aimé : son 3e départ raté de suite de la pole position. Le syndrome Mark Webber. Etonnant.
En bref : une course décousue, un choix de "medium" erroné, des erreurs de jugement. Un accident de parcours, probablement.
Fernando Alonso (McLaren) : 7
J'ai aimé : son Top 5 revigorant après ses propos samedi sur son manque de plaisir qui le conduit à regarder d'autres disciplines.
Je n'ai pas aimé : rien.
En bref : lucide sur le potentiel du couple McLaren-Honda.
Max Verstappen (Toro Rosso) : 8
J'ai aimé : quatre places perdues au départ et une progression patiente.
Je n'ai pas aimé : pas discipliné sous régime de neutralisation. Une grosse faute qui aurait pu lui coûter sa 4e place.
En bref : déjà le plus précoce dans les points et maintenant le plus jeune dans le Top 4 d'un Grand Prix.
Daniel Ricciardo (Red Bull) : 8
J'ai aimé : sa fin de course palpitante. Dommage qui n'ait pu faire sauter le bouchon Rosberg pour viser Vettel.
Je n'ai pas aimé : une course pas très propre, entre les frictions avec Bottas au début et celles avec Rosberg à la fin.
En bref : il avait la baraka.
Daniil Kvyat (Red Bull) : 8
J'ai aimé : il a joué collectif en laissant passer Ricciardo à la demande de Red Bull, sur une stratégie différente. Il a aussi surmonté une pénalité de 10 secondes pour devenir le premier Russe classé deuxième d'un Grand Prix.
Je n'ai pas aimé : sortir de la piste pour doubler Hamilton.
En bref : le résultat dont il avait besoin pour légitimer son baquet 2016.
Sebastian Vettel (Ferrari) : 9
J'ai aimé : son départ d'affamé au ras de la Mercedes d'Hamilton, sa chevauchée solitaire et les mots pour Jules Bianchi.
Je n'ai pas aimé : rien.
En bref : un sacré racer qui ne laisse rien passer. Dans le Top 4 des vainqueurs à parité avec Ayrton Senna et un peu plus dans l'histoire du sport.
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