Grand Prix de Malaisie 2014 : Bianchi (Marussia) ne digère pas son abandon et en veut à Vergne

Le grand prix de Malaisie n'aura pas duré bien longtemps pour Jules Bianchi (Marussia). Il s’est achevé après une quinzaine de tours dimanche. Le Niçois a été victime d'un double accrochage en début de course, l’un avec son compatriote Jean-Eric Vergne (Red Bull) et l’autre avec Pastor Maldonado (Lotus).

A son retour dans le paddock, Bianchi, visiblement rancunier, en voulait à "JEV" : "C’est complètement de sa faute. Il était derrière moi et il m’est rentré dedans au niveau de l’arrière gauche.J’ai crevé, et on a vu ce qui s’est passé. Je ne pouvais rien faire. Je ne pouvais plus freiner, je ne pouvais plus m’arrêter. Il y avait quelqu’un à l’extérieur [Maldonado] et je lui suis rentré dedans."

Vergne se défend et estime ne pas être responsable de l'accrochage. "Sur ce qui s’est passé avec Jules, j'étais pris en sandwich entre une Caterham et lui, a expliqué le Francilien à son retour dans le paddock de Sepang. Jules est parti un peu à l’extérieur. J’ai touché la Caterham et Jules, et j’étais en même temps en train de freiner. Je ne pouvais absolument rien faire par rapport à cela. De toute façon, la course était déjà finie avant même ce contact avec Bianchi."

C’est en effet un problème survenu sur le propulseur Renault qui a forcé Vergne, neuvième sur la grille de départ, à abandonner dimanche. "Je ne pouvais pas continuer, a-t-il indiqué. Nous avons eu un problème moteur. Il fallait s’arrêter le plus tôt possible pour essayer d’économiser ce moteur."

Au-delà de son zéro pointé, Bianchi regrette, de son côté, de ne pas avoir pu rouler avec sa voiture en conditions de course après son abandon en Australie. "Onavait pris un mauvais départ, ensuite, au quatrième virage, j’avais réussi à doubler trois ou quatre voitures qui étaient en train de se bagarrer. C’est juste dommage, on voulait finir et on n'a pas fini."

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