Alonso pensait gagner

Arrivé 6e du Grand Prix de Monaco après être parti 24e, Fernando Alonso (Ferrari) a assuré mercredi qu'il aurait pu l'emporter dans des conditions normales. "Nous étions dans les bonnes conditions pour gagner", a attesté le vainqueur de 2006 et 2007. "Après Montmelo, où nous n'avions pas été suffisamment rapides pour l'emporter, sur la piste de Monaco, où l'aérodynamique est moins importante, nous étions plus compétitifs. Quand on a une voiture aussi facile à piloter que la F10 - ce que Felipe [Massa] et moi avons réalisé dès le premier test à Valence (ndlr : Cheste) - ça signifie qu'on se sent rapidement en confiance. Et c'est vital sur une piste comme celle-là."

"Nous étions conscients que nous pouvions finir dans les points, mais que tout devait être parfait : la voiture, la stratégie, les dépassements et les pneus", a-t-il relevé. "Et ce fut le cas. Les premiers tours ont été très intense, avec six dépassements puis, j'ai du essayer de tirer le meilleur parti de notre stratégie (ndlr : un pit stop au 2e tour) en attendant que les autres s'arrêtent. A partir du tour 28, je me suis retrouvé 6e, et de là mon but principal a été de gérer la voiture et les pneus. Nous avions fini de reconstruire la voiture quelques heures auparavant et finir la course sans le moindre problème montre la valeur des gars. A la fin est survenu l'incident avec Michael [Schumacher]. Sur le muret des stand on m'avait dit que la course était sous régime de safety car dans le dernier tour et que doubler n'était pas permis. J'étais calme et ce fut confirmé plus tard par les stewards, qui ont remis les choses en ordre."

Néanmoins, la Scuderia a indiqué que le châssis réparé suite à l'accident de Fernando Alonso en essais libres 3 à Monte-Carlo ne pourrait plus servir. L'Espagnol s'en verra attribuer un nouveau pour le prochain Grand Prix, en Turquie (28-30 mai).