Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Jules Bianchi (Marussia), neuvième à Monaco : "Comme une victoire !"

ParF1i

Mis à jour 26/05/2014 à 12:31 GMT+2

Jules Bianchi (Marussia) a fait le travail en piste et a bénéficié de quelques circonstances pour se classer neuvième à Monaco.

Premiers points en carrière pour Jules Bianchi (Marussia) au Grand Prix de Monaco 2014

Crédit: Panoramic

Comment s’est passée votre course ?
Jules Bianchi : Elle a débuté par une petite erreur au moment du départ. Tout le monde a avancé d’une ligne suite au problème dont avait été victime Pastor Maldonado lors du tour de formation, ce qui avait eu pour conséquence de laisser une place vide sur la grille. Quand je me suis aperçu que je n’étais pas à mon bon emplacement, je me suis arrêté mais c’était trop tard. J’avais déjà passé la position que j'aurais dû occuper et je me trouvais au niveau de Kobayashi, que je n’ai de toute façon pas pu doubler au départ. Je suis parvenu à prendre le meilleur sur mon équipier (Chilton) et j’ai ensuite effectué mon premier relais derrière Kobayashi, que j’ai doublé juste après mon arrêt au stand. Après, j’ai fait ma course jusqu’à la fin. J’ai su que nous avions écopé d’une nouvelle pénalité de cinq secondes pour avoir observé notre première sanction lorsque la voiture de sécurité était déployée. Vu que nous savions que nous n’allions plus rentrer aux stands, nous avions tenté un coup de poker. Nous avons pris un risque, nous avons eu de la chance et cela a payé, mais cela aurait tout aussi bien pu nous faire sortir des points.
Avez-vous pensé à cette place dans les points ou êtes-vous resté totalement concentré sur votre pilotage ?
J.B. : Non, j’y ai pensé. Quand je suis passé dixième, forcément que j’y ai pensé ! Quand j’ai dépassé Kobayashi, je me suis retrouvé douzième. Ensuite Gutiérrez est sorti et il y a eu l’abandon de Bottas, ce qui m’a propulsé à la dixième place. C’est à ce moment-là qu’ils m’ont annoncé que nous avions de nouveau cinq secondes de pénalité. Pour rester dixième, il fallait donc que je conserve au moins cinq secondes d'avance sur Grosjean à l’arrivée, mais cela n’allait pas être possible. Et finalement sur la fin, Räikkönen et Magnussen se sont accrochés, ce qui nous a offert cette neuvième place. C’est sûr que nous avons eu de la chance. Sans ces évènements, nous n’aurions jamais pu marquer des points. Mais cela reste un très bon résultat même s’il faut rester les pieds sur terre. Il faut continuer à travailler, il y a encore beaucoup de courses, nous ne savons jamais ce qui peut arriver.
Aviez-vous imaginé pouvoir terminer dans les points ?
J.B. : Je savais que tout était possible à Monaco. Maintenant, non, ce n’était pas l’objectif. Le but était de terminer devant mon équipier et les deux Caterham. Après, notre voiture a gagné en performance et ça, c'est satisfaisant. Les chronos étaient assez bons, ce qui est le principal, mais il faut continuer à travailler.
Qu’avez-vous ressenti au passage du drapeau à damier ?
J.B. : Honnêtement, c’était comme une victoire. Cela faisait vraiment longtemps que je n’avais plus ressenti de telles sensations. Cela remontait à ma dernière victoire en World Series, en 2012, ce qui faisait un moment ! Si pour certaines équipes terminer à la neuvième place n’est pas un bon résultat, pour nous c’est comme si nous avions gagné. C’est vraiment super !
Avec votre famille sur place, cela devait rendre les choses encore plus émouvantes pour vous.
J.B. : Mon papa, ma maman et ma sœur étaient présents. C’était la première fois de l’année qu’ils venaient sur un Grand Prix. Donc forcément, c’est sûr que ça rend les choses encore meilleures. Je suis très content pour ma famille et pour l’équipe, qui le mérite vraiment. Cela faisait longtemps qu’ils travaillaient pour inscrire leurs premiers points.
Retrouvez plus d’articles sur F1i
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité