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Nico Rosberg (Mercedes) la pole et la polémique

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 24/05/2014 à 16:56 GMT+2

Nico Rosberg (Mercedes) a empêché Lewis Lewis Hamilton (Mercedes) de tenter de lui ravir sa pole monégasque en provoquant un drapeau jaune, samedi.

Nico Rosberg (Mercedes) lors des essais du Grand Prix de Monaco 2014

Crédit: Daimler AG

Au pied du mur après quatre deuxième places derrière son coéquipier Lewis Hamilton, Nico Rosberg (Mercedes) a réagi en obtenant la pole position du Grand Prix de Monaco, samedi dans les rues de la principauté. Mais le scenario n'a pas été aussi limpide que l'année dernière, loin de là ! Engagé dans son ultime tentative pour conserver le meilleur chrono, l'Allemand n'a pas tourné au virage numéro cinq, dans la descente de Mirabeau, et a abrégé la Q3 en se réfugiant dans l'échappatoire. En effet, le drapeau jaune déployé pour signaler sa W05 en position dangereuse a immédiatement interdit aux autres concurrents de passer à une allure compétitive à cet endroit. Lewis Hamilton, qui roulait quelques secondes derrière lui, a donc levé le pied. Il espèrait combler un retard de 0"059.
A sa descente de voiture, le Britannique a clairement montré sa désapprobation dans un mouvement de tête casquée. Le malaise s'est accentué lorsque les deux hommes sont sortis de leurs machines sans échanger ni mot ni regard. Le sourire triomphal de Nico Rosberg a même ajouté un contraste saisissant. "Evidemment, je ne l'ai pas fait exprès", a-t-il juré, en conférence de presse. "J'étais dans un tour pour la pole. J'étais en train d'améliorer", a rétorqué Lewis Hamilton, à côté, le teint livide. Troublée, la Fédération internationale de l'automobile a décidé de disséquer le comportement de Nico Rosberg à la télémétrie.

Vergne septième, Grosjean éliminé en Q2

A distance des pilotes de l'écurie allemande, Daniel Ricciardo a posté sa Red Bull devant celle de son coéquipier et supposé leader, Sebastian Vettel, à respectivement 0"395 et 0"558.
Fernando Alonso (Ferrari) a achevé la session en cinquième position, à 0"697, alors que son comparse Kimi Räikkönen, sixième, a encaissé 1"400. L'agréable surprise de cette cinquième séance de qualification de 2014 a été le septième chrono absolu du Français Jean-Eric Vergne (Toro Rosso), une demi-seconde devant son coéquipier russe Daniil Kvyat, situé deux rangs derrière. On n'attendait pas de miracle de la part de Romain Grosjean, dont la Lotus est trop incertaine dans les phases de freinage pour être la voiture ad hoc à Monaco. Il a échoué à la quatorzième place.
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