Libres 1 : Red Bull comme prévu au rendez-vous avec Ricciardo et Verstappen

En pleine guerre médiatique contre Renault sous fond de renouvellement - ou non - de son partenariat-moteur, Red Bull avait insisté avant la 6e manche du Mondial sur la prépondérance du châssis sur le moteur à Monaco. Sur la forte probabilité pour ses pilotes, Daniel Ricciardo et Max Verstappen, d'être au niveau des Ferrari et Mercedes.

Jeudi matin, l'écurie autrichienne, de plus en plus ouvertement intéressée par le V6 Honda à partir de 2019, a trusté les deux premières places des essais libres 1 de la 6e manche du Mondial, avec un chrono de 1'12"126 pour l'Australien, que le Néerlandais a approché à 0"154. Avec une marge appréciable sur la Mercedes de Lewis Hamilton (0"354) et carrément confortable les Ferrari de Sebastian Vettel (0"915) et Kimi Räikkönen (0"940).

Sans surprise, "Banana Dan" a, en pneus "hyper tendre", déjà battu le temps de la pole position de Kimi Räikkönen (Ferrari) datant de 2017, en 1'12"178.

Sur une piste au tiers resurfacée, du Portier à la chicane Louis-Chiron, certains pilotes ont encore une fois trop attaqué, comme Sergei Sirotkin (Williams), qui a tapé de façon improbable le rail à droite en sortant du dernier virage, ou Romain Grosjean (Haas), qui a fait quelques étincelles en touchant avant le esse de la piscine. Avec de la chance de bien s'en sortir comme Lance Stroll (Williams).

En panne de frein dès le début de la séance, Fernando Alonso (McLaren) a retrouvé la piste un quart avant la fermeture de la piste.