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Grand Prix de Monaco - Pole de Leclerc, pessimisme de Verstappen, chances de Mercedes : le GP en questions

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 30/05/2022 à 12:10 GMT+2

GRAND PRIX DE MONACO - Sauf catastrophe, Charles Leclerc (Ferrari) va enfin partir de la pole position sur son circuit, dimanche, mais son ratio de victoire de cette place fait un peu peur. Qualifié 4e, Max Verstappen (Red Bull) se voit condamné à garder ses distances dans le peloton, tout comme Mercedes, pour d'autres raisons. Et qu'est-ce qui rend Monaco fatigant ? Eléments de réponses.

Hélary : "Leclerc aussi bon que Verstappen ? Je n'en suis pas sûr, il fait pas mal d'erreurs"

A quelle heure est donné le départ ?

15h.

Quelles sont les stats du poleman Leclerc (Ferrari) ?

13 pole positions pour 4 victoires.

Peut-on s'attendre à un rebondissement au départ ?

A priori, non. La série en cours n'incite pas à l'optimisme : depuis 2011, les occupants des deux premières place sur la grille ont viré dans le même ordre au coup d'envoi à Sainte-Dévote. Une raison à cela : le run de 114 mètres entre la pole position et le point de freinage au virage n°1 est le plus court de tous les circuits du championnat 2022.
Et le vainqueur est toujours parti du top 3 depuis 1997, à l'exception de 2000, 2003, 2008 et 2016.

Verstappen (Red Bull) a-t-il une chance de gagner ?

A l'entendre, c'est exclu à part si la pluie s'en mêle. "J'ai du mal en vitesse globale ce week-end, je n'ai jamais trouvé l'équilibre parfait sur la voiture. Je ne me vois pas faire mieux que quatrième", a avoué le champion du monde, qui craint les effet du trafic. Dans la position de suiveur, "tout devient très vite trop chaud dans la voiture", a-t-il rappelé.
Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix de Monaco 2022

Un sursaut de Mercedes est-il possible ?

Andrew Shovlin est pessimiste quant à cette perspective. Les Gris n'ont rien à espérer de spectaculaire avec George Russell, qualifié 6e, et Lewis Hamilton (8e). "La voiture n'a pas été facile à utiliser jusqu'ici et nos problèmes de conduite ont entamé la confiance de George et Lewis, a expliqué l'ingénieur en chef de l'écurie allemande. Nous avons essayé pas mal de choses sur les pneus et, au bout du compte, nous avons pu les mettre en place correctement. Le secteur 1 est notre meilleur. Au milieu du tour, nous perdons un peu de rythme à cause d'un mélange de surchauffe et de problèmes de tenue de route qui coûtent plus cher dans les deux derniers secteurs."

Quels résultats pour les Bleus ?

Alpine a la possibilité de viser un bon paquet de points avec la septième place au départ de Fernando Alonso et la dixième place d'Esteban Ocon. Et pour ce qui est de la monoplace accidentée par l'Espagnol en Q3, pas d'inquiétude. Le directeur d'équipe Otmar Szafnauer a qualifié de "mineurs" les dégâts sur la monoplace du double champion du monde.
Quant à Pierre Gasly, c'est un nouveau dimanche pénible qui se profile. "Nous avons quitté la pitlane trop tard en Q1 et nous ne sommes pas parvenus à couper la ligne de chronométrage avant le drapeau rouge, a expliqué le pilote AlphaTauri. Nous avons la vitesse pour faire un top 6." 17e sur la grille, il peut difficilement espérer marquer un point dans une course à un arrêt.
Le circuit du Grand Prix de Monaco en 2022

Monaco était-il vraiment un circuit où on ne dépasse pas ?

Malheureusement, et la tendance est même catastrophique : 15 manœuvres réussies en 2016, 3 en 2017, 6 en 2018, 2 en 2019 et… 1 en 2021.

Monaco est-elle une course plus éprouvante que les autres ?

Oui, et c'est Lewis Hamilton qui le dit. "Après cette course, on est détruit mentalement pendant deux bons jours, assure le septuple champion du monde. Monaco est probablement le circuit de plus haut niveau requis de concentration et d'attention mentales par sa nature de tracé urbain, le fait qu'il soit court, et sans lignes droites. Il n'est pas énormément physique car il n'y a pas vraiment de virages rapides où on encaisse ces forces-g. Mais l'esprit doit travailler plus vite."
Tout ceci est dû au faible temps de repos entre deux virages, la nécessité de changer 52 fois de rapport de boîte de vitesses par tour, de rouler près des rails avec une visibilité moins bonne à cause des pneus de 18 pouces plus haut, de modifier régulièrement la répartition du freinage, de s'adapter au niveau de grip changeant tout en essayant de dépasser ou défendre sa position.
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Monaco 2022

Quelle stratégie pour les 78 tours ?

Pirelli voit encore cette année un modèle à un arrêt, mais selon une séquence marquant un écart entre type de pneus. Le manufacturier recommande un premier relais en "tendre" suivi d'un second en "dur". Alors que l'an dernier, il avait préconisé un enchaînement "tendre" - "medium".
Sur le sec, un pit stop reste l'option la plus sûre, surtout avec une vitesse limitée à 60 km/h dans la pit lane.
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