Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Déperdition chez Red Bull

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 25/09/2010 à 21:16 GMT+2

On accusait le coup samedi chez Red Bull, après les échecs en qualification de Sebastian Vettel et Mark Webber, respectivement 2e et 5e au volant d'une voiture qui valait normalement la pole.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Red Bull a gâché dix de ses douze pole positions cette année. Sept fois en tête de grille, Sebastian Vettel a seulement gagné à Valence ; dans la même veine, Mark Webber a triomphé à Monte-Carlo. Aujourd'hui, RBR se raccroche à cette inconstance du samedi sur le dimanche pour se dire qu'elle peut vaincre une 5e fois en démarrant d'une position accessit. Néanmoins, c'est bien l'absence de sérénité qui semble ressortir des échecs de Sebastian Vettel et Mark Webber en qualification, samedi à Singapour. Le jeune Allemand paraissait imbattable sur un tour. Il a pourtant commis une nouvelle faute de pilotage. De son côté, l'Australien n'a jamais été éligible pour la pole.
Erreur de jugement et faute pour Vettel
Battu de 0.067 sec par Fernando Alonso (Ferrari), Sebastian Vettel ne décolérait pas après coup. Normal, il a fini la séance avec les meilleurs secteurs 1 et 2, et la 2e marque dans le 3, éparpillés sur plusieurs tours. Sur un "tour idéal" comme l'appelle les équipes, il aurait pu descendre à 1:45.096, alors que Fernando Alonso (Ferrari) n'aurait pas pu espérer mieux que 1:45.273. Sauf qu'une pole position n'est pas toujours le reflet de la perfection, et que samedi l'Allemand a échoué dans la pratique, en émargeant finalement à 1:45.457, contre 1:45.390 à son adversaire.
Bref, "Baby Schumi" a fait preuve d'une grande déperdition. Agacé, capable d'auto flagellation, il a remué le couteau dans la plaie… "Nous avons connu une séance de qualification assez foireuse", a-t-il lancé. "Il y avait un peu de trafic et je n'ai tout simplement pas réussi à performer sur un tour comme j'ai pu le réussir lors des essais libres. En Q3, je n'ai pas bien jugé l'écart avec la voiture devant moi lors de mon premier tour lancé. Après seulement trois ou quatre virages, j'étais déjà dans les échappements de Michael [Schumacher]. Lors de mon deuxième tour lancé, j'ai bien débuté mais dans le secteur 2, j'ai légèrement touché le mur à la sortie d'un virage et j'ai perdu du temps. Ensuite, il était trop tard pour reprendre ce temps dans le secteur 3. Je pense qu'on avait la voiture pour être en pole position (…) Nous n'avons pas réussi à tout mettre en ordre. Comme l'a dit Fernando, il a réussi à tirer le maximum de sa voiture, ce que nous (il corrige), ce que je n'ai pas réussir à faire."
L'impact des restrictions FIA
Mark Webber s'est dit loin de cette frustration, car plus sûrement à sa vraie place. "Je ne pense pas que j'aurais été capable de faire un tour valant la 1ère ligne", a expliqué avec franchise l'Australien, leader du championnat. "J'ai eu du mal à être dans le rythme ; je connais les endroits où je perds du temps lors de la plupart de mes tours", a-t-il ajouté. Cinquième en 1:45.977, soit presque à la régulière puisque son tour idéal lui aurait valu 1:45.799.
"2e et 5e sont de bonnes positions de départ, mais c'est frustrant après les promesses des essais libres", a résumé Christian Horner, adepte du positivisme. "Sebastian a fait un bon tour mais il a lâché du temps à la sortie du virage N.12, ce qui l'a obligé à faire beaucoup dans le secteur 3. Mark n'a pas fait un tour particulièrement propre dans son premier run. Malheureusement, 5e était son maximum." Le directeur de l'équipe autrichienne omet de préciser que la RB6 semble avoir particulièrement souffert des restrictions imposées par la Fédération internationale de l'automobile (FIA ) en matière de flexibilité des éléments de carrosserie. Elle a remisé l'aileron avant et le bec de fond qui se rapprochaient du bitume à haute vitesse pour augmenter le pouvoir directionnel et l'effet de sol. La Ferrari a bien moins pâti de ces restrictions. Red Bull paraît aujourd'hui engagé dans le même combat que Renault face à Ferrari en 2006, lorsque la FIA avait interdit les mass dampers.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité