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A Singapour, Nico Rosberg (Mercedes) a eu tout bon du début à la fin

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 19/09/2016 à 09:03 GMT+2

GRAND PRIX DE SINGAPOUR - Il fallait gérer les freins, les pneus et résister au piège tendu par Daniel Ricciardo (Red Bull) en fin de course pour gagner. Nico Rosberg (Mercedes) a fait tout ça dimanche. Et très bien.

Nico Rosberg (Mercedes) au Grand Prix de Singapour 2016

Crédit: Panoramic

En hésitant au départ ou en rentrant une troisième fois pour contrer Daniel Ricciardo (Red Bull) en fin de course, Nico Rosberg (Mercedes) aurait perdu la course. Il n'en fut rien car il a tout simplement été parfait. Après l'un de ses trois plus beaux tours en qualification de sa vie, selon ses dires, l'Allemand a déroulé 61 tours parfaits dimanche pour mériter sa place retrouvée de leader du championnat du monde.
Bien sûr, il n'a pas toujours piloté dans la plus grande sérénité, puisque Mercedes l'a rappelé à ses obligations de gestionnaire de ses gommes. Il n'a pas non plus donné le sentiment de toujours contrôler, spécialement lors de la remontée finale de l'Australien. Mais en l'occurrence, il avait choisi de ne pas être informé de l'écart avec la RB12.
"C'était un week-end incroyable pour moi, déjà hier avec la pole position, et encore aujourd'hui, car j'ai pris un super départ et j'avais une très bonne voiture", a-t-il confirmé. "Mais toute la voiture était à la limite, pas seulement les freins, pendant toute la course, c'est toujours comme ça à Singapour."

"Pas la moindre erreur"

Quant à la tentative de coup de force de Daniel Ricciardo, il a reconnu qu'elle l'avait mis dans une situation tendue. "Daniel [Ricciardo] a tenté un joli coup en s'arrêtant une troisième fois, et on savait que ce serait serré en fin de course, à cause du trafic sur la piste qui m'empêchait de m'arrêter aussi, car j'aurais perdu trop de temps", a-t-il dit, ajoutant que sa stratégie avait "marché jusqu'au bout."
"Quand il ne restait plus que 10 ou 15 tours, mon écurie m'a prévenu que Daniel serait juste derrière moi en fin de course, et c'est ce qui s'est passé, donc il fallait que je reste très concentré pendant mon dernier relais, que je fasse tout comme il faut, que je ne fasse pas la moindre erreur pendant ces derniers tours. Ça a vraiment fonctionné, en termes de gestion (ndlr : des pneus, des freins). Les pneus ont bien tenu et quand j'ai entamé le dernier tour, je savais que ça irait car les pneus de Daniel n'étaient plus très frais non plus", a-t-il conclu.
Nico Rosberg (Mercedes) au Grand Prix de Singapour 2016
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