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Grand Prix de Singapour | Max Verstappen (Red Bull) K.-O. debout : "Une expérience choquante, terrible"

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 17/09/2023 à 00:18 GMT+2

Un fiasco technique consommé. Incapable d'équilibrer les machines de Max Verstappen et Sergio Pérez depuis vendredi, Red Bull a subi la sanction samedi d'une double élimination en Q2 du Grand Prix de Singapour. Le n°1 l'avoue : l'équipe et lui ont pris un risque sur les réglages qui n'a fait qu'empirer les choses. De son côté, Pérez a même fini en tête-à-queue.

Max Verstappen

Crédit: Getty Images

Singapour est parti pour être le week-end de trop chez Red Bull. A tous les niveaux, après le traitement peu convaincant par l'équipe du dérapage médiatique d'Helmut Marko sur Sergio Pérez, et le fiasco total de la qualification. En difficulté depuis vendredi, Max Verstappen et Sergio Pérez ont foncé dans une impasse technique et de mauvais de réglages ont sorti le Néerlandais (11e) comme le Mexicain (13e) dès la Q2, samedi.
Un inventaire à la Prévert en forme de réquisitoire. Survirage excessif pour son style qui en demande pourtant, montées et descentes de boîte de vitesses "trop agressives" et patinage à l'accélération - un cocktail "inacceptable" - pour Max Verstappen ; alternance de sous-virage et survirage, perte de l'avant en entrée de virage, avant "léger au freinage" pour Sergio Pérez… Les invincibles en 2023, n°1 et 2 mondiaux, ont vécu un calvaire depuis vendredi et seront probablement soulagés de voir le drapeau à damier au bout des 62 tours de course, dimanche. Parce que pour le moment, rien ne va.

"On est allé trop loin"

Samedi, Max Verstappen et Sergio Pérez sont sortis dès la Q2, le plus normalement du monde. Une "expérience choquante" pour un 11e temps côté néerlandais, une bordée d'injures à la radio en guise de défouloir pour le 13e chrono de la part du Mexicain.
Depuis vendredi, Max Verstappen n'a rigolé qu'une fois, en voyant le "fils" du "gros lézard" aperçu en piste à Singapour en 2016. Pour le reste, il n'a pas reconnu sa RB19 gagne-tout. "La qualification a été très mauvaise, a-t-il résumé à Canal+. La troisième séance d'essais libres a été un peu mieux, on a fait quelques changement après, et je crois qu'on est allé trop loin : je ne pouvais pas freiner, ça rebondissait beaucoup. Evidemment, la performance au freinage est très importante (sur un circuit urbain). Je ne pouvais attaquer aucun virage, je bloquais mes roues si je voulais freiner tard, c'était juste terrible. On ne peut pas vraiment dépasser ici. D'habitude on a un avantage de rythme, mais là on a aucun avantage de rythme."

"Ça sera difficile de remonter"

Seule bonne nouvelle du jour : les commissaires de la quinzième manche du Mondial n'ont pas jugé nécessaire de sanctionner ses trois présumés infractions au règlement en qualification : des gênes sur Logan Sargeant (Williams) et Yuki Tsunoda (AlphaTauri) et un arrêt prolongé en bout de pit lane, devant le feu vert. Pour ce dernier cas, il a écopé d'une infraction. Son équipe a expliqué qu'elle lui avait signalé un groupe de voitures au virage n°5. Les commissaires ont aussi estimé que les Mercedes situées derrière pouvaient doubler la RB19 n°1 pour rejoindre la piste.
De son côté, Sergio Pérez a sombré, pour des raisons un peu différentes, mais qui résultent d'un problème technique. "Lors de ma dernière tentative, j'ai eu un gros manque de puissance moteur, il y a eu un gros ralentissement, puis le moteur est revenu, ce qui a fait que j'ai bloqué les roues et que je n'ai pas pu faire une dernière tentative dans le dernier tour, a narré 'Checo', condamné par un tête-à-queue. Le rythme semblait très bon (sur longs relais) vendredi, mais je ne m'attends pas à grand-chose pour être honnête (pour dimanche). Vu notre position sur la grille, ça sera difficile de remonter".
Pour dissiper tout doute, Christian Horner a tenu à précisé que le fiasco de Red Bull n'avait rien à voir avec les nouvelles directives de la FIA, qui surveille désormais de plus près la flexibilité des ailerons avant. Tout le paddock cherche où se situe le secret de la forme des machines de Milton Keynes, mais le directeur d'équipe anglais l'affirme : ce n'est pas là qu'il faut chercher.
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